On veut des femmes, des prédéfinis, des humains et du chocolat alesia . fais-donc comme chez toi ; profite de ta future cage ! 1524101912
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 alesia . fais-donc comme chez toi ; profite de ta future cage !

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MessageSujet: alesia . fais-donc comme chez toi ; profite de ta future cage !   alesia . fais-donc comme chez toi ; profite de ta future cage ! I_icon_minitimeMar 4 Fév - 11:23


fais-donc comme chez toi ;
profite de ta future cage !
Il ne faisait pas bien chaud. La preuve en était le givre, à peine visible mais toutefois présent, qui s’était déposé, ce matin, sur le jardin bien entretenu de la propriété de Cato. Quelque chose de normal, pour ce début de février, mois souvent accompagné de températures glaciales. Le sorcier y avait bien préparé ses plantes : ses roses chéries étaient sous des bâches et son potager en jachère. Juste, quelques légumes d’hiver, survivaient. Des choux aux feuilles bleues, des navets bicolores… mais, Cato avait oublié quelque chose : lui-même. Le châtain avait oublié de bien se couvrir pour la nuit et s’était donc réveillé frissonnant et le museau humide. Un rhume, un jour de visite de sa fiancée ? Hors de question ! Il ne voulait pas paraître faible, maladif aux yeux de sa future épouse ; Cato ne pourrait supporter sa pitié ou quoi que ce soit du même genre. Comme il ne pourrait, possiblement, pas la supporter.

Ils n’avaient pas encore, véritablement, fait connaissance. Ses futurs beaux-parents avaient préféré attendre que leur enfant soit suffisamment âgée pour les présenter. La nouvelle de leurs fiançailles était tombée brutalement, sans préavis. Il avait fallu, au quasi-trentenaire, un moment pour accepter le sort que lui avait choisi son paternel, qui avait dès sa naissance lié son futur à celui de cette demoiselle – à l’époque pas même née. En voilà, des mœurs reculées, pour un individu dont on avait toujours vanté, à Cato, la modernité et l’ouverture d’esprit ! Lui qui s’était marié à une humaine, pourquoi se préoccupait-il de lier son enfant à une famille réputée pour n’être faite que de sorciers ? Tout était encore embrouillé, dans son esprit.

Le mariage n’avait jamais été un but pour Cato, qui avait jusque-là pensé qu’il serait maître de sa vie sentimentale. Il aurait pu, il est vrai, refuser l’alliance, mais la curiosité l’avait fait se taire. Son avis n’était pas encore tranché : Cato hésitait entre accepter le destin que lui avait donné son paternel ou en tracer un autre, dans lequel il n’existerait pas de mariage de convenance, coutume qu’il trouvait un tantinet dépassée. Il y avait, d’un côté, l’assurance de pouvoir fonder un foyer, avec une jeune demoiselle de son goût (tout du moins, physiquement – son caractère lui était encore bien étranger) possédant une dot appétissante. Le châtain ne pouvait résister à ces deux choses : le parfum des fleurs à peine écloses et les trésors financiers. La contrepartie de cela n’était pas très claire néanmoins, ce qui ne faisait qu’augmenter sa méfiance. Il était juste question d’une dette entre les deux familles… De plus, de l’autre côté, il y avait la possibilité de conserver sa liberté, de ne pas craindre d’attirer le courroux de quelqu’un qui penserait que le châtain lui appartient et surtout, le besoin de garder ses secrets… secrets. Cato voulait rester ce thaumaturge au caractère difficile, mais pas bien méchant – et ne voulait pas qu’on s’aperçoive qu’il était juste Noir, qu’il était sans âme ni remords. Il se plaisait bien, à Newton. Et ne voulait pas terminer sur un bûcher, allumé par ses propres congénères… vu ce qu’il avait, dans l’ombre, fait subir à quelques-uns n’était pas sain.

Cato ne savait donc pas, à raison, ce qu’il voulait vraiment. Dans les deux cas, il y avait quelque chose d’intéressant. Quelque chose qui pouvait le distraire. Et l’un de ces quelque chose allait bientôt arriver : il était déjà quinze heures. Cato avait longtemps dormi, épuisé par son voyage de la veille. Il venait de rentrer de Chine, où il avait fait la preuve de ses talents de maître d’orchestre. Autant dire qu’il était grognon et la douche chaude qu’il prit n’eut aucun effet positif sur ses humeurs. Il enfila rapidement une chemise d’un bleu ciel qui faisait ressortir celui de ses iris et un pantalon à pinces noir puis traça sur sa gorge, grossièrement, un sigil de soin sur sa gorge, à l’aide d’huile de lavande – de quoi empêcher que son rhume ne se développe, en attendant qu’il puisse mieux s’occuper de son cas. Un thaumaturge malade, voilà quelque chose de charmant !

A peine il eut fini ses préparations qu’il entendit un de ses chiens-loups se précipiter au second étage de sa demeure. Ces créatures, aussi farouches que leur maître, étaient invisibles quand Cato recevait des invités. Ce qui n’était pas plus mal : ces bêtes n’étaient pas inoffensives et plusieurs fois, avaient apporté quelques tracas à leur possesseur. Le sorcier s’en alla vers la porte d’entrée et à peine sonna-t-on à celle-ci qu’il ouvrit, un sourire léger aux lèvres, se voulant avenant.

Il se sentait détendu, sans aucune crainte. Il ne s’agissait que d’une visite... Certes, la visite des parents de sa fiancée et, de bien sûr elle-même. Le père de cette dernière avait prétendu être intéressé par un des livres qui se trouvait dans la bibliothèque de Cato et avait donc demandé à passer, ce que naturellement le châtain avait accepté. Mais il savait bien que derrière cela, se cachait aussi la curiosité… finalement, les Warren et le Keighley-Norwood n’étaient que des inconnus. Et en bon parents aimants, ils ne pouvaient pas lancer leur fille dans les serres du premier dragon venu – il fallait aussi vérifier si la grotte où il vivait était un endroit acceptable pour une jeune princesse ! Néanmoins, Cato n’avait pas fait d’efforts sur quoi que ce soit : la maison n’était pas impeccable et il était resté égal à lui-même. Ce qui se traduisait par des outils de jardinage plein de terre dans l’entrée et une odeur d’encens dans tout le reste de la maison.



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Dernière édition par Cato Keighley-Norwood le Mer 5 Fév - 13:21, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: alesia . fais-donc comme chez toi ; profite de ta future cage !   alesia . fais-donc comme chez toi ; profite de ta future cage ! I_icon_minitimeMer 5 Fév - 0:52


On comprend les femmes comme la langue des oiseaux, d'intuition ou pas du tout. La peine, l'étude, l'effort ne servent de rien ici: c'est un don et une grâce. Pour comprendre ces énigmes vivantes, il faut les aimer. Cato & Alesia

Fais-donc comme chez toi ; profite de ta future cage !

- Essaie de te montrer charmante, s'il te plais. Il serait regrettable que ce jeune homme annule les fiançailles. Tu as tellement mauvais caractère que personne d'autres ne voudra de toi.
- Merci m'man, vraiment ! Et tu devrais savoir que je sais toujours me montrer charmante ! On peux y aller maintenant ?

Car plus vite ils partiraient, plus vite ils seraient rentrer et vaquer de nouveaux à leurs occupations.

Le trajet en voiture dura un moment durant lequel Alesia profita pour ajuster son maquillage et sa coiffure. Aujourd'hui, elle devait se montrer présentable, sous son meilleur jour, mais surtout, le plus difficile : faire honneur à sa famille. Il ne valait mieux pas que son comportement nuise à la réputation des Warren qui, depuis des générations, étaient bien connus et admirés parmi les sorciers des ténèbres. Seulement voilà, aussi adorable qu'elle ne puisse être, paraître être une jeune femme modèle lui était tout bonnement impossible. Ce genre de comportement était, selon elle, réservé uniquement aux sorciers du côté de la lumière ainsi qu'à ces misérables humains, et non pas à une sorcière de son rang. Alesia avait un fort caractère, et comptait bien le faire savoir à celui qu'elle devrait finir par épouser.

En parlant de mariage justement, cela n'était, auparavant, jamais venu en tête à la jeune sorcière. Loin de là même. Si cela était le plus grand rêve de la majorité des adolescente du monde, le sien était plutôt basé sur la réussite, l'indépendance, mais aussi la puissance. En réalité, tout sauf épouser un homme que ses parents lui auront choisit, dont elle ignore tout et à qui elle devrait donner une descendance.

- Rappelez-moi pourquoi on y va déjà ? Ah oui ! Pour un simple bouquin qui n’intéresse que papa, donc j'ignore pourquoi vous m'avez forcer à venir. Je me fiche de ce grimoire, autant que je fiche du mec à qui il appartient !



La voiture s'arrêta enfin sur un petit parking devant une bâtisse de style plantation entourée de beaucoup de verdure. La maison avait un certain cachet mais rien au goût d'Alesia qui soupira en descendant du véhicule de ses parents. Absolument rien n'était plaisant dans cette propriété, qu'il s'agisse du style architectural que l'atmosphère y régnant.

Après les formules d'usage entre les adultes, Alesia s'avança enfin à son tour et entra dans la maison du sorcier au nom composé. Examinant chaque parcelles de l'endroit, elle ne pu s'empêcher d'afficher une légère grimace méprisante avant de prendre la parole.

- Bonjour Cato ! Si nous sommes amenés à vivre ensemble un jour il faudra faire quelques travaux et surtout supprimer cette odeur infecte ! J'ai l'odorat fragile.

Sans prêter attention à la réaction de ses parents elle marqua une légère pause afin de mieux regarder celui qu'elle devrait épouser plus tard, elle afficha rapidement une grimace non dissimulée. Son père l'ayant sans doute remarqué, prit la parole rapidement avant que sa fille ne critique l'apparence du -plus très- jeune homme.

- Pardonnez la franchise de notre fille. Elle est quelque peu isolante. Cette propriété n'a pas perdue son charme au fil des années.

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MessageSujet: Re: alesia . fais-donc comme chez toi ; profite de ta future cage !   alesia . fais-donc comme chez toi ; profite de ta future cage ! I_icon_minitimeMer 5 Fév - 12:39


fais-donc comme chez toi ;
profite de ta future cage !
Des saluts et quelques banalités furent échangés. Les adultes se saluèrent, empruntant des faciès avenants. Cato leur demanda s’ils avaient fait bonne route, s’il y avait des nouveautés dont il devait être tenu au courant. On lui demanda si sa matinée s’était bien passée et s’il s’en était sorti avec ses droseras burmanniis, qui chaque hiver mourraient sans donner de graines. Hélas, cette année avait été comme les précédentes et ces plantes carnivores, si délicates, étaient mortes dès novembre, bien que placées au chaud dans la serre. C’est à ce moment qu’Alesia se décida à saluer le maître des lieux, d’une façon outrageante. Le châtain se redressa, planta son regard clair dans celui, sombre, de sa future épouse. Etait-elle sérieuse ? Se rendait-elle compte d’à quel point ses mots étaient déplacés et malvenus ? Ce qu’on sentait dans la maison de Cato était la même odeur qui se trouvait dans nombres d’autres maisons sorcières, pratiquantes de rites naturels : un mélange de plantes et de bois brûlés, qui en plus était bienvenu. Sans cela, toute la demeure sentirait le loup mouillé ou, le sang et la craie. Avant qu’un des deux fiancés ne puisse de nouveau ouvrir la bouche, la mère de la brune bien mal élevée prit la parole, tentant de rattraper les mauvaises paroles de la vipère dont elle avait accouché.

« Ce n’est pas à vous de vous excuser, Madame. » Non, ce n’était certainement pas à elle. Alesia était suffisamment grande pour ne plus dépendre, moralement, de ses parents. Son ton avait été sec et son sourire avait un instant disparu, mais il revint rapidement, alors qu’il soupira profondément pour évacuer sa tension. Sa mâchoire craqua et il frotta ses mains l’une dans l’autre. « Je fais de mon mieux pour préserver le patrimoine de cette propriété. Bien que n’étant pas originaire de Newton, je comprends la valeur qu’elle a pour les sorciers de cette ville. » En effet, la demeure était un élément historique aux yeux de la communauté magique de la contrée : construite par ces derniers, elle fut longtemps un lieu de réunion pour les êtres surnaturels. Il arrivait, souvent, que Cato reçoive des demandes d’autres sorciers pour pratiquer des rituels dans sa demeure, qui, chargée d’énergies magiques, permettait de renforcer les sorts. Il se tourna ensuite vers son futur beau-père, pour lui adresser quelques mots. « J’ai sorti de la bibliothèque le livre vous intéressant, ainsi que d’autres sur le même sujet. Ils sont sur la table du salon. » A peine eut-il prononcé ces mots qu’un bruit parvint du salon : des livres tombant. Certainement l’œuvre de Scolw’s Revenge ou de Roaming War… Dès qu’il y avait des invités, ils semblaient jouer à « qui fera le plus de bêtises tout en restant invisible ». « Tout du moins, ils étaient sur la table du salon » se reprit Cato. « Désirez-vous un thé, un café ? Mademoiselle préfèrerait-elle un chocolat chaud et une madeleine ? » Mademoiselle, c’était Alesia. Et le chocolat chaud accompagné de la madeleine, une référence à l’enfance – Cato infantilisait volontairement la jeune femme. De plus, il avait posé la question au père de la brune, comme si ce n’était pas à elle de décider, mais à son géniteur. Car les enfants n’ont aucun droit.

Il se dirigea ensuite vers le salon, pour montrer le chemin à ses invités, en hôte attentionné. Devant eux s’ouvrait une salle où la couleur rouge prédominait et où des meubles, d’époques différentes mais tous anciens, étaient encombrés de bibelots et photographies. Certaines étaient en noir et blanc, aussi vieilles que la maison. D’autres en couleur, représentant majoritairement des personnes inconnues à Cato. Mais parmi toutes ces images, il y en avait une, d’Alesia, encadrée et clouée haut sur le mur. Dessus, elle devait avoir quatorze ans, environ. Et à côté, une photo de sa mère, au même âge. Etrange ? Un peu.



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MessageSujet: Re: alesia . fais-donc comme chez toi ; profite de ta future cage !   alesia . fais-donc comme chez toi ; profite de ta future cage ! I_icon_minitimeMer 5 Fév - 20:36


On comprend les femmes comme la langue des oiseaux, d'intuition ou pas du tout. La peine, l'étude, l'effort ne servent de rien ici: c'est un don et une grâce. Pour comprendre ces énigmes vivantes, il faut les aimer. Cato & Alesia

Fais-donc comme chez toi ; profite de ta future cage !

S'il attendait que sa jeune fiancée s'excuse, il risquait de mourir avant d'en avoir obtenue, la fille Warren n'avait pas pour habitude d'être désolée, même après qu'une tempête ait ravagée un endroit de la carte. Non. Alesia est fière, franche mais sait tout aussi bien se montrer hypocrite et sarcastique lorsque cela est réellement nécessaire. Aussi, a-t-elle toujours eu beaucoup de goût, mais aujourd'hui, tout ce qu'elle a vu et continuera de voir restera un crime envers ses jolis yeux. Si les trois vieux autour d'elle s'imaginent qu'elle vivra dans un endroit aussi horrible, ils se fourrent le doigts dans l’œil.

Cato profita du silence installé pour dire à quel point sa maison est importante pour notre communauté, tel un pasteur tentant de valorisé sa paroisse, tandis que la jeune femme, elle, observa attentivement chaque recoin de l'endroit à la décoration si lourde. Les époux Warren préférèrent prendre un thé, gentiment proposé par leur futur gendre, plutôt qu'un café, réservé chez eux, pour le matin uniquement. Il y a des habitudes inchangeables dans toutes familles. Se retenant de rire à la demande de Cato, monsieur Warren se contenta de répondre que sa fille prendrait elle aussi un thé, avec l'espoir que cela l'adoucisse un peu. Autant utiliser leurs pouvoirs pour la transformer en agneau. Tout en suivant les autres, Alesia regardait chaque photo entreposée dans la grande pièce à la décoration ancienne, si toutefois elle pouvait appelé cette horreur ainsi. Des visages anciens totalement inconnus en passant par des photos plus récentes sur lesquelles se trouvaient quelques personnes aperçus, pour la plupart, dans les albums photos que détenaient la famille Warren.
- Creepy!, se chuchota-t-elle tout en continuant son tour de pièce.
En levant les yeux pour jeter un coup d’œil aux portraits, son cœur s'arrêta le temps d'une seconde et elle recula. La sorcière n'en cru pas ses yeux. Un portrait l'a représentait, et non loin d'elle, celui de sa mère plus jeune... L'incompréhension et le dégoût se livraient batailles dans sa tête. Pourquoi avait-il une photo d'elle aussi jeune ? Une photo d'elle tout court plutôt !

-Je crois que je vais être malade ! T'es une sorte de pervers, c'est ça ? Je ne vois pas d'autres raisons pour que tu ai une photo de moi plus jeune !
-Alesia, il suffit ! Intervint ses parents, d'une seule voix. Il n'en fallait pas plus pour que la jeune femme se taise et reste calme un petit moment. Son impertinence allait dépasser la limite d'inconvenance fixée par ses parents en présence d'une personne aussi importante que le fils Keighley-Norwood.

Rares étaient les fois où ses géniteurs prononçaient en cœur ces quelques mots. Mais lorsque cela arrivait, Alesia se voyait être sanctionner et privée de pouvoirs et parfois même de paroles durant quelques heures pour la parole jusqu'à plusieurs jours pour les pouvoirs. Heureusement pour elle, et malheureusement pour l'assistance, rien ne s'était fait ressentir dans son corps à la suite de l'intervention de ses parents, elle pourrait donc continuer de parler à sa guise. A présent avertie de ce qu'elle risquait s'il lui venait l'idée de recommencer, Alesia réfléchit quelques instants avant de s'adresser à son fiancé avec une politesse des plus marquante.

-Veuillez pardonner pour mon impertinence prononcée, Monsieur Keighley-Norwood. Vous êtes une personne si généreuse de nous accueillir dans votre humble demeure au charme si particulier. Peut-être pourriez-vous me renseigner sur la présence d'une telle photo en ces lieux, monsieur ?  

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MessageSujet: Re: alesia . fais-donc comme chez toi ; profite de ta future cage !   alesia . fais-donc comme chez toi ; profite de ta future cage ! I_icon_minitimeJeu 6 Fév - 11:26


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Le haussement de ton de la jeune femme fit tressauter Cato, qui ne s’attendait pas à cela. Et cela fut suivi par la voix de ses parents qui, des mêmes mots, rabrouèrent leur enfant. Automatiquement, son regard se dirigea vers le plafond : un « bump » étouffé avait trahi la présence de Black Bones à l’étage. Cette dernière, elle non plus pas habituée aux cris, descendait pour voir ce qui se passait. Si cela avait été un de ses deux confrères, ils seraient restés en haut et auraient juste un peu grogné mais, elle, était assez proche des chiens pour posséder leur curiosité. Cato, qui était parti pour la cuisine, revint sur ses pas et attendit, proche de la porte d’entrée, la chienne-louve, pour pouvoir la saisir par le cou et la mener dehors. Il en avait déjà assez entendu pour la journée, il ne voulait pas en plus être vu comme quelqu’un vivant avec un tas de bêtes sales et sauvages. Vu la préciosité de la demoiselle, dont le nez était attaqué par l’odeur de l’encens, Cato n’osait pas imaginer si par-dessus se rajoutait une odeur de chien mouillé. Les trois fauves adoraient courir, se rouler dans l’herbe et les intempéries de ces derniers jours avaient trempé le terrain. Résultat, comme tous canidés, ils ne sentaient pas la rose.

Après un moment de silence, Alesia reprit la parole et cette fois-ci, de façon plus polie. Mais c’était une politesse forcée et quelque peu déplaisante – même si cela ne l’était pas autant que les premières phrases qu’elle avait prononcé en ces lieux.  En tentant de regarder à la fois par la porte du salon et le visage de sa fiancée, le Thaumaturge lui répondit du mieux qu’il le pouvait. « Mon feu tuteur était un passionné de généalogie sorcière. Il a passé sa vie à récolter les actes de naissance, mariage, décès et photographies de tous ceux qu’ils pouvaient. » Puis il fit quelques pas vers la porte et saisit la bête qui venait de descendre, en lui soufflant un « non » avant de reprendre son explication. « Mais votre photographie, je l’ai demandée. J’étais curieux. Alors traitez-moi de pervers autant que vous le voulez, mais je trouve cela normal que de vouloir savoir à quoi ressemble la personne avec qui l’on va passer le reste de sa vie. Et je vous en prie, appelez-moi Cato. » Il y eut un grognement d’un côté de la pièce (celui où se tenait Cato) et un meuble craqua de l’autre. Scowl’s Revenge, sentant l’odeur de la chienne-louve, s’était redressée.

« J’ai laissé mes canidés dormir dans la maison cette nuit… » Ce qui se traduisait par « j’ai trop bu, j’ai oublié de les rentrer dans leur cage et je suis heureux qu’ils ne m’aient pas égorgés pendant la nuit ». Mais il ne pouvait pas s’éclipser et laisser ses invités seuls pendant qu’il les conduisait dans leur cage. De plus, les loups auraient l’impression d’être punis, s’il les enfermait pendant la journée. D’ailleurs, Black Bones, ne comprenant pas le comportement de son maître, se mit à japper. Mais que lui cachait-il ? Elle réussit à passer sa tête entre ses jambes et se mit à pousser, avec ses épaules, contre. Une scène comique, sauf qu’on voyait bien que ni l’un ni l’autre ne rigolaient. Ce qui rendait cette lutte plutôt effrayante. En tout cas, c’était trop tard… Alesia avait certainement vu la bête. Et merde. A quoi bon la retenir, à présent.



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MessageSujet: Re: alesia . fais-donc comme chez toi ; profite de ta future cage !   alesia . fais-donc comme chez toi ; profite de ta future cage ! I_icon_minitimeJeu 13 Fév - 20:33


On comprend les femmes comme la langue des oiseaux, d'intuition ou pas du tout. La peine, l'étude, l'effort ne servent de rien ici: c'est un don et une grâce. Pour comprendre ces énigmes vivantes, il faut les aimer. Cato & Alesia

Fais-donc comme chez toi ; profite de ta future cage !

Elle lui avait présenté des excuses, certes de fausses dont aucun mots n'avait d'importance à ses yeux, mais elle le devait. Si elle ne l'avait pas fait ce soi elle aurait été privée de ses pouvoirs hors ses pouvoirs justement elle allait en avoir besoin. Elle comptait bien jouer avec la météo une fois rentrée de cette visite désagréable.

-Oh...  La voilà gênée, pour sans doute la première fois de sa vie. -Je vous ai, semble-t-il, mal jugé...  

Certes gênée mais pas assez pour qu'elle ressente le moindre remords sur son comportement jugé inacceptable par ses parents. Néanmoins, pour elle, il resterait toujours un pervers épousant une jeune fille.

-Vos ? Vous en avez plusieurs qui dorment à l'intérieur ? Et bien voilà qui est une bonne chose. La place d'un animal de compagnie n'est pas à l’extérieur, surtout l'hiver.

Peu de temps après un bruit se fit entendre et une bête à fourrure entra dans le champs de vision de la famille Warren. Le regard de la belle s'adoucit brusquement, comme si elle s'était transformer en une autre personne, puis un léger sourire vint illuminer son visage. Ayant toujours adoré les animaux – préférant toutefois les chats – en voir ici était une sorte de miracle. Cela donnait un certain côté humain à l'endroit. S'approchant lentement avec prudence et sans gestes brusque, Alesia se baissa légèrement afin d'arriver à la presque hauteur du chien. Consciente du danger que représente le fait de fixer un animal aussi imposant que celui-ci dans les yeux, elle se contente de poser son regard sur le haut de sa tête. Si Cato est un fin observateur, il remarquera un soupçon de sourire sur les coins externes des lèvres de sa jolie fiancée.

-Oh ! Un chien. Quel est son nom ?  

Alors que dans sa tête cela ressemblait plutôt à « Awwwwn il est trop mignon ! Je peux lui faire des papouilles et aller jouer avec lui dans les bois pour ne plus voir l'horrible tronche de mon fiancé ?» Mais il est hors de question qu'elle se montre sous un air plus attendrissant. La belle ayant une réputation à tenir, hors, les animaux ont toujours été son point faible,et ce, depuis sa plus tendre enfance. Les animaux sont, pour elle, le meilleur de ce monde, après les sorciers bien évidemment. Les humains se pensent tout puissants, ayant le droit de faire ce que bon leur semble, même tuer de pauvres petites bêtes en plus de leur congénères, le tout, pour rien de valable. De plus, c'est son amour pour ces petites bestioles qui font qu'Alesia est végétarienne. Du moins, à ses heures perdues, car elle ne vous refusera jamais un McDo ou un KFC. Hypocrite ? Oui, mais elle le vit bien.

-A part ça, ils ne sont pas dangereux au moins ? Non parce que je vous le dis direct ! Il est hors de question que je vive chez quelqu'un qui élève des mangeurs de chaire humaine ! Déjà que j'ai des soupçons sur lui. Ajouta-t-elle en pointant le jeune homme du doigt. D'ailleurs, et si nous parlions plutôt de ce que cette visite cache ? Non parce que n'allez pas me faire croire que nous sommes là juste pour un bouquin ! Et je vous préviens de suite. Tous ! Il n'y aura pas d'enfants !


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MessageSujet: Re: alesia . fais-donc comme chez toi ; profite de ta future cage !   alesia . fais-donc comme chez toi ; profite de ta future cage ! I_icon_minitimeJeu 27 Fév - 14:51


fais-donc comme chez toi ;
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Elle l’avait mal jugé ? Cato s’en était à peine rendu compte… sa réticence à aller vers lui, la facilité avec laquelle elle lui prêtait des caractères déviants… oh, Alesia ne le jugeait aucunement de façon brute et maladroite ! Qu’elle fasse attention, si elle ne voulait pas se retrouver poignardée dès que ses parents auraient le dos tourné. Cato ne se montrait pas patient envers la demoiselle, mais prudent : il ne faudrait pas qu’il la maltraite publiquement s’il voulait conserver son masque de sorcier respectable… même parmi les êtres magiques, la violence et la cruauté ne sont pas vues comme des qualités. Ou alors, chez uniquement de rares familles, où la noirceur est une marque de noblesse. Toutefois, Cato doutait que le couple Warren désire laisser leur fille en pâture à un assassin au sang bouillonnant. Pour seule réponse, le sorcier des Ténèbres eut un léger rictus – il était d’ailleurs trop occupé pour pouvoir en dire plus. Mais la preuve d’humilité que venait de lui offrir sa fiancée était délicieuse !

Et elle semblait encore s’adoucir à la vue de Black Bones, qui toujours tentait de passer. Mais cette dernière, quand elle vit Alesia s’approcher, eut un léger mouvement de recul : elle préférait rester, finalement, près de Cato plutôt que d’aller renifler les nouveaux-venus. On lisait, dans sa gestuelle physique, de la curiosité. La semi-louve ne voulait point partir, mais ne voulait pas non plus rester en-dehors des affaires du maître de la maison ! Quels étaient ces êtres ? Leur odeur lui disait quelque chose, les parents d’Alesia étaient déjà venus ici. Mais leur enfant, là était la grande nouveauté ! Cato ne répondit pas aux premières demandes de la brune, concentré sur la scène qui se déroulait tout près de lui. Black Bones, la tête contre sa jambe, fixait, droit dans les yeux, Alesia qui s’était postée à sa hauteur. Heureusement que ce n’était pas un des mâles ! Ces derniers auraient pris cela comme un affront. Un étranger, un possible ennemi qui les défierait en observant le fond de leurs mirettes ! Par précaution, le châtain serra ses doigts sur la peau du cou de l’animal. Si cela pouvait adoucir Alesia, pourquoi pas… ou si cela pouvait lui apprendre la vie, tiens ! Un bon coup de crocs sur son cou blanc… cela ferait rire Cato, assurément. Mais pas le reste de l’assemblée. Oh, que la vie en société était difficile ! Qu’il serait plus simple de se débarrasser de tous... mais apprendre à dompter cette jeune fleur qu’on lui offrait était un autre jeu tout aussi intéressant que le meurtre. Le châtain s’ennuyait tellement qu’il ne savait plus quoi inventer pour épicer sa vie. Le mariage, d’ailleurs, ne disait-on pas que c’était une grande et houleuse aventure ?

D’autres paroles vinrent, mais à celle-ci Cato ne put s’empêcher de répondre. « Oui, ils sont dangereux ! Vous avez tout intérêt à éloigner votre visage de celui de Black Bones, avant que son instinct de louve ne lui dicte de vous arracher votre joli minois, mademoiselle Warren. Et leur place n’est pas dans la maison, que ce soit de jour comme de nuit. Ils ont déjà assez tués de mes chats comme cela et je ne désire pas être le prochain sur la liste… » Qu’il serait facile pour eux de profiter de son sommeil ! En tout cas, par ses mots, Cato avait quelque peu répondu aux questionnements de la jeune femme, tout en lui indiquant fermement les dangers que ces animaux représentaient, bien que cela risquait de contrarier Alesia qui ne voulait point vivre entourée de mangeures de chair humaine… mais en disant qu’elle se méfiait de lui, elle avait fait chauffer son sang et l’envie de la rabrouer avait fait parler, rapidement et vilainement, Cato. Et pointer du doigt était très impoli – le châtain avait failli saisir le doigt de la mal élevée pour le lui casser, mais s’était repris au dernier moment, se contentant de croiser les bras sur son torse. Manger de la chair humaine ? C’était impensable, porteur de nombreuses maladies. Les homos sapiens (sorciers ou non) n’étaient pas fait pour s’entredévorer. Mais Cato ferait mieux de taire son savoir sur le sujet, il était déjà suffisamment incriminé par Alesia comme cela.

Rapidement, son visage, contrarié, s’adoucit pour prendre une expression de gêne. Les derniers mots d’Alesia l’avaient interpellé, à en faire sonner ce qu’il y avait entre ses deux oreilles. Ce n’était pas le fait qu’elle ait vu plus qu’une visite amicale dans cette rencontre qui l’embêtait, non. Ce n’était pas cela. Cato haussa les épaules et passa sa langue sur ses dents avant de reprendre la parole. « Vous pensez déjà… déjà aussi loin ? » Il n’arrivait pas à dire cela : qu’elle pensait déjà à des enfants. Cato, lui, n’était pas même encore sûr que les fiançailles pourraient se conclure. Elles avaient été prévues, oui, mais le châtain n’avait encore passé aucune bague au doigt de la demoiselle. Jamais il n’aurait pensé qu’Alesia puisse voir bien plus loin que lui concernant leur alliance… Il ne lui laissa pas le temps de répondre : son regard se fixa sur les parents de la belle, un sourire masqua sa gêne. « Je vais faire chauffer de l’eau pour le thé, je reviens de suite. » Une bonne excuse pour s’enfuir… en emportant la semi-louve. Cette dernière était restée près de son maître et le suivit volontiers quand ce dernier lui indiqua de sortir de la pièce : elle avait vu et senti ce qui était venu sur son territoire et quand Cato se dirigeait vers la cuisine, c’était toujours intéressant. Aura-t-elle le droit à un gâteau, ou à un simple morceau de pain ?



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alesia . fais-donc comme chez toi ; profite de ta future cage !

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