On veut des femmes, des prédéfinis, des humains et du chocolat These dreams like ashes float away (KLAUS Feat. LEVICHE) 1524101912
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 These dreams like ashes float away (KLAUS Feat. LEVICHE)

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MessageSujet: These dreams like ashes float away (KLAUS Feat. LEVICHE)   These dreams like ashes float away (KLAUS Feat. LEVICHE) I_icon_minitimeJeu 20 Fév - 19:49


I watch this city burn These passions slowly smoldering A lesson never learned Only violence.. Is your world just a broken promise? Is your love just a drop of rain? Will we all just burn like fire Are you still there? Tell me now.

Le soleil semble faner à travers l'épais brouillard cotonneux qui recouvre Newton, la ville en agitation en ce début d'après midi et - une fois de plus- je m'ennui à mourir.  Si mon retour n'avait pas fait de vagues, je devais cependant rester sur mes gardes, la réputation de la famille, le rassemblement soudain de tout ces sorciers et les chasseurs à leurs trousses... Concevoir un plan de secours, rester à l'écoute, observer... J'avais déjà croisé une personne qui était loin d'être ravie de mon retour et quelque chose me disait qu'elle serait bien loin d'être la seule. Mon regarda croisa celui d'une fillette qui courait après son ballon et je soupirais tristement devant la scène pathétique. Sa mère qui la regardait avec de grands yeux admiratifs et le sourire scotché aux lèvres. Roulant des yeux je me détournais de cette foule d' humains insipides. Errant tel un fantôme dans les rues je commençais à devenir amer, faute d'impatience et de profond ennui. Mais lorsque je croisais un vieil homme son journal en main je laissais un demi sourire étirer mes lèvres. Le facteur!

Ne vous demandez pas comment un mec qui n'a jamais bossé de sa vie réussi à se payer une bagnole de sport flambant neuve allant de paire avec ces lunettes de soleil hors de prix...C'est parce que je n'ai jamais payé tout ça! La magie mes amis! Mais même le moteur vrombissant de cette décapotable n'avait plus rien d'excitant.  Les pneus crissent laissant des résidus de caoutchouc à l'odeur désagréable sur le goudron, ma main se desserre doucement du frein à main et je lève les yeux vers la maison de Lévy. Rien à foutre de nuire à la tranquilité de ce quartier j'appuie sur le klaxon à cinq reprises avant de me mettre à gueuler comme un dératé. « Lévyche ma biche sors de ton plumard il est trop tôt pour la gueule de bois! » Mais personne! Serait il aussi lent que son esprit? Je saute par dessus la portière -ça fait plus classe à condition de ne pas embrasser le béton à l'arrivée- et remonte l'allée menant à son porche. Et ma main cogne sur la porte avant de... je manque de me péter la gueule -vu mon entrain à cogner sur le bois- mais putain c'est qu'il à ouvert la porte vachement vite ! Je me redresse, stabilisation faite, je me dis qu'il a eu un sacré coup de pot de ne pas se manger mon poing dans le thorax ou moi de ne pas vasciller au point de gouter au parquet de l'entrée. Bon remarquez ça aurait pu être un style d'entrée fracassante non? Bon pour une fois que je sus sobre on va essayer de se la jouer cool non? Mon regard croise le siens et j'écarte les bras en souriant   « t'étais en train de t'en taper une devant un mauvais porno?» Je plisse les yeux et regarde sa main droite d'un air suspect avant de ricaner bêtement. La tout à coup je me sens d'humeur joyeuse et pas simplement parce que j'ai retrouvé mon jouet qui pourra occuper ma fin d'après midi et ainsi m'éviter de cramer une ou deux baraques pour tromper l'ennui. Non.. Parce qu'au fond ce type, il est une des rares personnes à pas me connaitre, me juger, me maudire et quelque part je ressens ce besoin de nager avec lui dans les méandres de la solitude... Pas pour éviter qu'il se noie, mais pour éviter que je sois la putain de victime de cette histoire. ça fait de moi un connard? Tant pis! Je balance ma main dans les airs indiquant ma voiture avec mon pouce.  « Une bouteille de whisky et pas d'la pisse de chat hein... une belle bagnole... et une promenade en foret ça te tente?» Je penche la tête sur le côté arborant un taquin. « come on...me dis pas que tu veux pas la jouer frisettes au vent et totale liberté?» et je me penche à son oreille pour murmurer  « le cerveau à pas besoin d'être sur sollicité et en le laissant se reposer ça pourrait peut être aider...» je finissais par me redresser pour capturer son regard et lui adresser un clin d'oeil. Tu sais de quoi je parle mon gas! De ta mémoire! Alors on va se la jouer grand prince et faire croire que c'est pour la bonne cause, de quoi le convaincre et me distraire pour la journée.
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MessageSujet: Re: These dreams like ashes float away (KLAUS Feat. LEVICHE)   These dreams like ashes float away (KLAUS Feat. LEVICHE) I_icon_minitimeSam 22 Fév - 2:28



   
   
   

On cherche sa place, avant de comprendre qu’on finira tous dans la même boite.

Aujourd’hui j’fais l’inventaire. Parait que c’est bon de savoir où on en est avant d’avancer, de classer dans des petites boîtes bien organisées juste pour le plaisir de se dire qu’on l’a fait. Coller des étiquettes sur le côté et laisser les cartons dans un coin pour qu’ils prennent la poussière de l’oubli. Non pas que ça fasse vraiment une différence dans le fond, mais c’est juste histoire de ne pas le toucher encore une fois. C’est vraiment très con l’ennui. Un putain de paradoxe. On croit être à bout, agacé par le téléfilm de l’après midi qui nous pompe l’électricité des synapses pour ne laisser qu’un trou noir géant puis, au détour d’un semblant de conscience, une idée. Sûrement pas fameuse vu son contexte de naissance –entre une pub qui vante les mérites d’une lessive qui détache même sa belle mère et une campagne pour une ligne de vêtements si colorés qu’ils rendraient une drag queen épileptique- mais soit. Aujourd’hui, j’ai voulu faire l’inventaire. Mais remplir les cases c’est une chose, cela devient plus complexe en revanche lorsqu’il n’y a rien à y mettre. Les pages restent désespérément blanches dans mon esprit, je m’acharne à réécrire cette histoire sans doute perdue à jamais. Je donnerais n’importe quoi pour être capable d’y faire une tâche d’encre, un trait, un cercle, un carré, ouais voilà, m’enfermer dans une cadre pour arrêter de me perdre. J’ai été passé à la machine, lessivé par un roulé boulé sur le goudron j’en suis sortit comme neuf. Un traumatisme crânien ça détache même sa belle mère. Parfois j’ai l’impression de saisir quelque chose, c’est identique à cette sensation lorsque des muscles en tension tremblent et menacent de s’écrouler d’un équilibre précaire. Mais c’est toujours mon cerveau qui lâche en premier, c’est toujours cette même migraine qui me réprimande d’avoir cherché une réponse avant que le temps ne soit venu. Mais le temps c’est de l’ennui. Et à force je vais finir par en crever.

Assis à même le sol au milieu du salon, un ouragan a tout dévasté. Mon regard s’est perdu sur les albums photos épars. Je les aies tellement consultés ces derniers mois que la reliure commence à se séparer tristement du carton. Ils ne m’ont rien témoigné d’autre que mon ignorance totale à reconnaitre ces visages sérieux. J’ai su identifier mon frère, ma mère, mais tant de choses demeurent incompréhensibles. Comme cet arsenal de mort, lui aussi débordant d’une énorme malle et étalé soigneusement sur des morceaux d’étoffe. J’ai presque honte d’avoir ressortit tout ça avec ce prétexte bancal à moi-même de vouloir les répertorier. Après tout, c’est la loi de l’état du Massachusetts que de devoir déclarer avec précision ses armes personnelles non ? La seule raison qui m’a empêché de le faire jusque ici c’est le vide concernant le comment et le pourquoi. Je suis incapable de m’en séparer. La première fois que je les ai découvertes elles m’ont fait peur, comme si leur présence dans cette maison était le signe que je devenais réellement fou, que ces pulsions mortelles qui agitent parfois mes nerfs ne sont pas le fruit de ma paranoïa et de mes traumatismes comme tente de m’inculquer mon médecin. Mais au fur et à mesure, je n’arrive plus à me persuader qu’elles ne devraient pas être ici. Pire encore, elles me rassurent, j’aime leur présence. Ma main se tend d’un soubresaut d’hésitation vers la crosse d’un pistolet puis se rétracte apeurée. Allons Lévy, de quoi t’as peur ? Doué comme tu dois sûrement l’être avec ce genre d’engins t’arriverait même pas à te tirer une balle dans le pied. Je lâche un soupire. La télévision silencieuse s’est animée d’un deuxième film à l’eau de rose. J’ai rangé tout le rez-de-chaussé, à vrai dire j’ai surtout cherché à réveiller des fantômes d’habitudes en fouillant dans les tiroirs comme je l’ai déjà fait trop de fois. Cette maison m’exaspère, cette situation m’exaspère. Je donne un violent coup de pied dans la vieille malle qui proteste d'un cliquetis métallique. Un grognement mes doigts se referment instinctivement sur le manche d’une machette. Je me redresse incertain, levant le bras maladroit comme pour menacer un assaillant imaginaire. « Mais qu’est-ce que je fous… » Ma main s’abaisse puis se redresse aussi sec. « Bouge pas connard ou j’rapproche ta vision périphérique du sol ! » Comme en réponse à ma tirade, de violents coups de klaxon me parviennent du dehors. L’arme m’échappe des mains, le sol l’accueillant d’un tintement bruyant. « Putain d’merde ! » Un demeuré cri des conneries à mon encontre depuis l’extérieur. Et un crétin comme ça j’ai aucun problème à me souvenir qu’il n’y en a qu’un seul dans ma vie : Klaus. Je sursaute, me précipitant pour replier les étoffes sur les armes, paniqué par l’imminence de son arrivée. Je balance tout en vrac dans la malle, la poussant contre l’arrière du canapé. Putain, c’était vraiment pas le moment. Sérieusement, quel genre de type choisit de sacrifier son jour de repos pour faire le grand rangement ? Je pensais tromper l’ennui et produire quelque chose d’utile à la place. Du temps perdu pour rien. C’était en effet une idée de merde.

Le sourire satisfait de Klaus m’arrache une grimace renfrognée. Putain d’enflure et son air de prince inébranlable. « t'étais en train de t'en taper une devant un mauvais porno? » J’ignore sa moquerie, me contentant de lever légèrement les yeux au ciel. J’observe son petit manège vers ma main en restant silencieux. Je m’explique pas la présence de ce type. J’ai pas bien compris moi-même comment j’en suis venu à l’apprécier et à le considérer autant. Bizarrement mes préoccupations d’il y a quelques minutes me semblent déjà plus lointaines. « Une bouteille de whisky et pas d'la pisse de chat hein... une belle bagnole... et une promenade en foret ça te tente? » Il cherche à m’acheter pour se faire pardonner le fait qu’il vient de ruiner ma réputation immaculée dans le quartier ? Je m’appuie contre le montant de la porte d’entrée, croisant les bras l’air dubitatif. « come on...me dis pas que tu veux pas la jouer frisettes au vent et totale liberté? » Mon choix est déjà fait, j’aime juste le voir gesticuler comme un con sous mon porche et faire semblant de ne pas être content de le voir. Je me tends néanmoins lorsqu’il se rapproche pour me chuchoter à l’oreille. « le cerveau à pas besoin d'être sur sollicité et en le laissant se reposer ça pourrait peut être aider... » Putain, c’est que j’lui fais confiance en plus, d’ordinaire j’aurais étripé n’importe qui entrant dans mon périmètre vital si ce n’était pas pour lui. Il avait sans doute raison dans le fond, peut-être que mon esprit avait besoin de détente et de choses complétement dérisoires pour se décider à m’ouvrir les portes de ma mémoire. Et puis ce salaud savait toujours choisir ses alcools. J’attend encore un peu pour la forme, finissant par étirer un large sourire. Je le contourne légèrement pour jeter un œil au dehors. « Quoi, dans ta voiture de pimp là ? Tu déconnes ! Putain on va rameuter toutes les cougars du coin, elle est flash comme une montre suisse ! » Les mots étaient libérateur, simplement parce que je n’avais personne avec qui être moi-même, il ne s’offusquerait pas de mon langage, je n’ai pas besoin d’être le facteur courtois avec lui. Je fais faussement mine d’hésiter, dodelinant de la tête en jetant l’équilibre de mon corps d’un pied sur l’autre. En vérité je bouillonne d’impatience. La règle aurait voulut que je l’invite à l’intérieur pour déjà commencer avec un verre, mais la perspective de la malle et de la machette au milieu du salon me perturbèrent. « T’inquiète pas pour mon cerveau va, dès que j’te vois il déconnecte. » A mon tour de le taquiner, il l’avait bien cherché. Je lâche un soupire forcé. « C’est bien parce que c’est proposé avec autant de classe. » J’insiste bien sur le mot pour lui rappeler son arrivée en fanfare. Et de toute manière Klaus et classe étaient comme 1+1=2 dans mon esprit, mais j’l’appréciais pour ça. « Et t’as prévu de m’emmener où avec ton bolide ? Tu vas pas m’faire le coup de la falaise avec vue sur la ville façon coucher de soleil quand même ? T’sais bien que ça ça marche qu’avec les moches ou les minettes fleur bleue. » Je fis quelques pas pour reculer à l’intérieur, le fixant toujours avec un air stupide. « Damn c’est ça en fait hein ? Tu viens m’proposer un rendez-vous pour qu’on fasse l’amour comme des bêtes sauvages dans ton piège à pétasses ? T’es tellement charmant mon p’tit Klaus. » J’attrape ma veste accrochée au mur derrière la porte, l’enfilant en m’assurant de la présence de mon paquet de clopes. Je ferme la maison, me plantant devant lui. « J’suis content d’te voir. » Finis-je par échapper, sincère. Mes sourcils feintent cependant la gravité. « Klaus. » Je pose mes mains sur ses épaules comme si les mots que j’allais prononcer maintenant étaient importants. « Je suis ambidextre. » Dis-je avec un air sous entendu à sa réflexion d’un peu plus tôt en m’armant d’un sourire, tapotant ses joues de mes paumes comme pour récompenser un brave. Satisfait d’avoir répondu et rendu pour triple à chacune de ses boutades, je me détache de lui d’un rire bruyant. Je dévale les quatre marches basses entre la maison et le trottoir, me tournant vers lui avant de m’appuyer contre sa voiture.

Et toi Klaus, dans quelle boite je peux te ranger ?
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MessageSujet: Re: These dreams like ashes float away (KLAUS Feat. LEVICHE)   These dreams like ashes float away (KLAUS Feat. LEVICHE) I_icon_minitimeSam 22 Fév - 20:24


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« Quoi, dans ta voiture de pimp là ? Tu déconnes ! Putain on va rameuter toutes les cougars du coin, elle est flash comme une montre suisse ! » Sourcil arqué, je le dévisage avec interrogation avec l'envie de lui répondre que ce n'est qu'une bagnole. Et si je lui disais arrêtes d'être aussi superficiel ça ferait tache avec ma caisse. Mais j'ai pas envie de la jouer trop sympa en lui tapotant l'épaule et lui sortir un truc du genre mais qu'est-ce que tu t'en branles de ce que peuvent penser les autres. Ouais laissons le un peu dans sa merde, parce que ma voiture à putes bah elle fait son effet et quand e me fais chier j'ai pas besoin de faire d'efforts pour ramasser de la salope useless.  « T'inquiètes pas pour mon cerveau va, dès que j'te vois il déconnecte.»   ESPECE D'ENFOIRE! Tu crois que j'ai pas saisi ton sous-entendu petit con?! Bon si je lui fais pas ressortir les entrailles par la bouche à l'aide d'un hameçon c'est parce que tout d'abord j'ai pas le matos du pêcheur sur moi et puis aussi parce qu'il attire mon attention et m'amuse. C'est donc un demi-sourire qui étire mes lèvres avant que monsieur ne se la joue jeune vierge qui se fait désirer alors que tout ce qu'elle à envie c'est de se faire salement déflorer. No coment j'hausse les épaules amusé par son petit manège. Parce qu'en vrai, on sait bien qu'il a que moi. Pauvre petit chasseur qui défend ces stupides humains, quand tu vois de la façon dont ces connards te remercient soit heureux que je t'aie ramassé sur le bord de mon chemin ! Je ricane comme un couillon lorsque monsieur me rappelle mon entrée fracassante, mais au fond je sais qu'il aime ça!  « Et t'as prévu de m'emmener où avec ton bolide ? Tu vas pas m'faire le coup de la falaise avec vue sur la ville façon coucher de soleil quand même ? T'sais bien que ça ça marche qu'avec les moches ou les minettes fleur bleue.  Damn c'est ça en fait hein ? Tu viens m'proposer un rendez-vous pour qu'on fasse l'amour comme des bêtes sauvages dans ton piège à pétasses ? T'es tellement charmant mon p'tit Klaus.» J'écarquille les yeux tout d'abord surpris et choqué par ces paroles, aurais je trop joué au bon pote pour qu'il en vienne à croire de telles choses de moi? C'est tellement pas mon genre ces pertes de temps à rouler des mécaniques pour attirer quelqu'un au pieu. Mais... Je note vite l'humour et la répartie de ce taré.. Pas si taré que ça finalement non? J'explose donc de rire et sachez que l'amusement est chose rare et précieuse chez moi. Rien que pour ça je vais le garder un peu plus longtemps que prévu auprès de moi. Bravo chasseur tu rallonges ton espérance de vie! Je sors mon plus beau sourire hypocrite alors que mon visage se rapproche du siens, agitant la tête de gauche à droite et imitant à la perfection la niaiserie, je lui souffle au visage :  « -t'as vraiment tout compris mon amour...» Je me redresse croisant les bras et tournant les talons sauf que... ce con me barre la route. Oh n'abuses quand même pas de ma gentillesse Lévy, ça m'ennuierait de devoir te buter si tôt. Je plisse les yeux, le scrutant avec suspicion, parce que je me souviens pas avoir fait usage de mon charme hypnotique sur lui alors je me demande vraiment à quoi il joue tout à-coup! Me fais pas une déclaration dégoulinante d'amour et ennuyante à mourir, par pitié Lévy! Tu commences à peine à être drôle, me fais pas ça!  « J'suis content d'te voir.» NON NON NON! Je suis à deux doigts de lui dire fermes ta putain de gueule Lévy « Klaus. .» à deux doigts de dégager ces mains de mes épaules et lui coller un coup de tête pour qu'il arrête de me pelotter. Je ne suis pas ton putain de prince, je ne suis pas ton héros ou même le meilleur ami du monde et vas te faire foutre avec tes putains de déclaration. Mais ce qui s'en suit me scie autant que cela me soulage. « Je suis ambidextre.» PUTAIN! Et il tapote mes joues comme la mémé qui récompense un gosse avec ses mains pleines de...aaaah... Tu vas me le payer! Mais si je me laisser aller maintenant et que je lui enfonce ces dents dans les pavés de l'allée, ça le fait pas pour continuer à jouer au bon pote et garder mon influence sur lui? Merde! Je plisse les yeux et m'essuie les joues d'un revers de la main, c'est inutile et puéril je sais mais il m'a bien eu je dois le reconnaitre. « -espèce de bitch... si t'étais pas mon pote je t'aurais bien envoyé mon poing dans la gueule!» Lançais je en me rapprochant de lui alors qu'il trônait le cul sur ma bagnole avec un sourire fier à vous donner des envies de lui faire ravaler sa dentition ! Je secoue la tête de gauche à droite non sans laisser apparaitre une esquisse de sourire amusé, parce qu'une chose est sur c'est qu'il a l'art et la manière de tromper l'ennui, en me surprenant. J'ouvre la portière côté passager lui indiquant de prendre place d'un geste vague de la main. « -Si mademoiselle veux bien se donner la peine...» Lançais-je sur un ton amusé et profitant du fait qu'il arrive à mon niveau pour lui claquer ma main sur le cul. Ouuhhh t'es tendu man, je sais que t'aimes pas ça! Mais c'est tellement drôle! « -de poser son petit cul dans ma voiture de bitch..» Je levais mon indexe en l'air par prévention, sait-on jamais un coup de sang et il décide d'abimer mon joli minois. « -tut tut tut... t'as posé tes mains salaces sur mes joues j'ai le droit de répliquer! Et tu as juste le droit de la fermer !» Et je claque la porte sans qu'il n'aie le temps de répondre pour faire le tour de la voiture en trottinant. Une fois derrière le volant, je tourne la clef laissant le moteur rugir non sans adresser un sourire en coin à Lévy. « -t'as des lunettes de soleil dans la boite à gants.. par contre oops j'ai oublié...» je pose ma main sur mes lèvres mimant une moue désolée « -j'ai pas prévu de foulard à fleurs pour préserver ta jolie permanente!» Et si je recule brusquement, c'est pour le surprendre et éviter qu'il me frappe où je ne sais quoi d'autre dans le genre. « -attaches ta ceinture ma biche, j'sais pas si je suis un super pilote!» Quoi on peut le faire flipper un peu non? J'accélère en remontant la rue et dépassant largement la vitesse limite autorisée. « -interdiction de gerber dans la caisse, la forêt c'est fait pour ça! Dans dix minutes, on y est !» Je le regarde du coin de l'oeil « -t'es un grand garçon tu peux te retenir à ton âge!» Je lui adresse un clin d'oeil avant de reporter mon attention sur la route.
Quand à notre arrivée au parking bordant la forêt... Elle fut aussi fracassante que celle dans sa résidence. Frein à main, voiture qui part du cul un bon petit demi tour usant une nouvelle fois mes pneus.
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