Slowly fading away You're lost and so afraid Where is the hope in a world so cold? Looking for a distant light Someone who could save a life You're living in fear that no one will hear your cries

Tu te lèves et pour changer tu t'emerdes à mourir, tu passes ta journée à essayer de t'occuper sans avoir à mettre la ville à feu et à sang parce que ça aussi c'est lassant. Et puis tu sais aussi que le bruit qui court de ton retour risque d'attirer pas mal d'emmerdes, parce que bel enfoiré que tu es, tu as bien foutu ta merde avant de partir. Seulement voila, il faut se renseigner Klaus et se rapprocher d'un chasseur amnésique c'est pas la solution miracle qui te sauveras les miches! Alors je prend mon courage à deux mains et décide d'aller enquêter en ville, mais ça ne donne rien de bien productif, c'est donc direction la bibliothèque que j'espère trouver des archives me permettant de tout savoir sur ces habitants, les évènements de ces dernières années et si ce satané pouvoir existe quelque part. Mais le truc dans ce genre de lieu, c'est que t'as toujours des gros nazes qui font semblant d'être concentré dans leur lecture et tu vas vite le découvrir. Je suis occupé à plonger mon regard dans celui de la bibliothécaire et articuler à voix basse mes désirs. Il ne s'agit ni de drague ni d'autre chose, je veux mes info et pour que ce soit le plus discrêt possible je me sers de mon don pour la coller sous mon charme, l'hypnose c'est vachement persuasif et pratique! Et puis quand cette connasse sera plus sous le charme, elle m'aura déjà oublié. Sauf que dans la salle, je ne suis pas seul et j'ai beau m'installer à une table sans faire de bruit, les allées et venues de mon esclave temporaire avec des piles de bouquins et autre coupures de presse attirent les regards de deux pintades.  « Oh MY GOD Kiiiiiimm! » la grognasse agite les mains et tape le bras de sa copine qui tente de réviser.  « tu savais que Klaus Black était de retour? Bah tu vas pas être déçue!» sa copine se retourne vers moi et si je n'étais pas aussi concentré dans ma lecture leurs chuchotements m'auraient filé une sacré migraine. Et e suis loin d'être au bout de mes surprises!  « Putain Brit concentres toi steplait!» « naan mais regarde il est trooooop...» un claquement léger sur les mains agitées de la blondasse sa copine semble avoir une dent contre moi. « je t'ai dis que les Black étaient dangereux! Et lui ça doit être le plus flippant de tous maintenant fermes la et oublies le!» « il a franchement pas l'air méchant avec sa petite gueule d'ange.. quoi? me regardes pas comme ça t'sais bien c'que c'est les ragots t'es la première à en lancer!» Et la jeune femme se penche vers sa copine avec un regard sévère, sa voix sonne comme un avertissement « on dit qu'il est plus puissant que nous tous réunis mais c'est pas tout il parait que ce sadique tue sans ciller et sans remord.. on dit même qu'il c'est fait arraché le coeur pour ne pas être faible et que seules les ténèbres noires animent ce monstre! J'suis sur qu'il peut nous réduire en cendre en un regard. Alors je t'en supplies tais toi... » Tiens il semblerait qu'elle ai réussi à faire taire l'autre pintade et si j'étais en train de les regarder j'aurais pu voir la blonde se décomposer et devenir blanche comme un cachet d'aspirine. Ahhh ces jeunes sorciers, toujours en quête de frissons, mais tellement stupides et pathétiques, parfois bien plus que les humains. « -merci mademoiselle Wilson mais ça ira pour le moment...» lançais je à l'intention de la bibliothécaire venue me demander si j'avais besoin d'autre documents. Je lui adressais un sourire hypocrite, on s'en fou toute façon elle est sous hypnose! Avant de replonger le nez dans les bouquins. Ignorant que des paires d'yeux étaient rivés sur moi. « Kim regarde la vieille Wilson... elle est bizarre j'suis sur qu'il a...han tu crois qu'il lui a jeté un sort?»  « je te dis de la fermer Brit si il nous remarque on pourras jamais finir ce devoir et peut être ne plus avoir l'occasion d'en refaire d'autres. Tu veux mourir sans aller au bal de promo et vierge? Nan alors fermes la et arrêtes de le regarder!» Comme j'ai dis heureusement que j'entends pas leurs conneries, quoi que ça aurait p'tet pu m'amuser genre hum.. trente secondes. Mais si moi j'ai de la chance y'en a un qui est moins bien loti que moi sur ce coup la.

Slowly fading away You're lost and so afraid Where is the hope in a world so cold? Looking for a distant light Someone who could save a life You're living in fear that no one will hear your cries

Si j'étais exilé dans la bibliothèque de la ville, c'est que malgré les allers-retours, l'endroit était en général apaisant et tranquille. Cela ne semblait pas être le cas, aujourd'hui, pas alors que depuis une bonne demi-heure, j'étais sujet aux conversations de deux lycéennes dont une que j'avais eu dans mes cours. Britney, Brittany... Quelque chose comme ca. J'aurais pu leur faire une leçon de moral mais nous étions en dehors de l'enceinte scolaire, et je n'avais pas vraiment envie de revêtir la veste de monsieur le professeur. - Oh MY GOD Kiiiiiimm! Le cri perçant d'une des deux jeunes demoiselles m'arrachant une grimace de frustration. C'était surement le genre de moment, où si j'étais un autre que moi, je les figerai le temps pour moi de finir de rassembler mes notes pour mon prochain cours. Mais je n'étais pas du genre à abuser de mes pouvoirs, et encore moins pour un truc de ce genre. Je me contentais de fermer les yeux, et de masser mes tempes, alors qu'elle avait apparemment aperçu une rock star ou un truc dans le genre. Je ne finissais que reprendre attention quand je les entendais parler de puissance. Combien y avait-il de sorciers au juste dans cette ville, et combien assisté gentiment à mes cours. Mais attendez, je rembobine comment elle a dit qu'il s'appelait. Klaus Black. Le nom avait traversé mes recherches, il faisait parti d'une des familles qui se comptait dans les ennemis de mon père. Ce qui me protégeait sans le savoir et même si il était néfaste. Leur ombre était satisfaisamment suffisante. Je fronçais les sourcils, tentant de faire abstraction des commentaires et me rappeler ce que j'avais au juste sur lui. Rien de vraiment flatteur. Et dire qu'on le considérait comme une star, les sorciers. Je retenais un reniflement ironique avant de me décider à laisser ma curiosité l'emporter et relever la tête légèrement pour savoir à quoi ressembler ce type qui semblait autant terrifié qu'excité mes élèves. Et l'image était indéniablement dérangeante, mais de ce que j'avais lu, nous ne partagions pas les même valeurs morales.

Je laissais mon regard balayait la pièce en toute discrétion, me stoppant sur une silhouette familière. Merde. Qu'est-ce qu'il pouvait bien foutre là, celui là ? De qui je parle ? Du sorcier qui m'a sauvé les miches, l'année dernière. Et attends une seconde. Je repose mon regard sur les deux demoiselles et suit leur champ de vision. OH FUCK. Je fais l'aller retour, plusieurs fois et oui, pas d'erreur possible. Mon sauveur inconnu est Klaus Black ? Ca sent vraiment très mauvais pour moi, même si ses paroles de l'époque, et ses actions prennent une tournure plus compréhensive. Il en avait après mon père, et c'était probablement ce qui l'avait motivé à agir mais j'avais attiré l'attention d'un puissant sorcier des ténèbres sur moi. Et mon alarme intérieure résonnait avec force. Je m'empressais de rassembler mes affaires pour disparaître avant qu'il ne me remarque. Fallait que je révise sérieusement mes plans de me faire discret pendant quelques temps. Je me levais aussi discrètement que possible mais il semblait que la chance ne soit pas de mon côté.

- Hey ... Professeur Lee-Owens. Britney-Brittany semblait avoir détourné l'attention de sa cible pour m'adresser un sourire et un signe de la main en m'interpellant bruyamment. Je lui rendais sans empressement, cherchant à m'éclipser néanmoins discrètement mais voilà qu'elle se m'était à me poser des questions sur le livre que nous étions entrain d'étudier avec sa classe. Et je ne pouvais pas l'envoyer promener même si à cause d'elle, j'étais bon pour prendre un tube entier d'ibuprofène. Je ne sais pas pendant combien de temps, elle m'étourdissait avec ses piaillements auquel je répondais de manière monosyllabiques mais j'étais tellement à côté de mes pompes, pressé comme un citron que quand je m'excusais, j'avais oublié un instant la raison de ma fuite en premier lieu, et je reculais petit à petit proférant différentes excuses alors qu'elle semblait prête à embrayer sur un autre sujet, pour me retrouver à bousculer une étagère, et déclencher une cascade de livre. Mon premier instinct était le picotement dans mes doigts, prêt à figé la chute mais je résistais alors que cela me faisait devenir le centre de l'attention, ce que je détestais à proprement parler.

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 « Hey ... Professeur Lee-Owens.» Je relève mon regard vers le moustique blond sur-maquillé -en particulier pour son âge- quoi que l'innocence elle doit plus vraiment la connaitre cette petite allumeuse. Hum... Je juge aux apparences? croyez moi les cheerleader faciles et stupides je connais et c'est tellement fade que j'aurais pas envie de rentrer dans leur jeu de séduction. D'ailleurs c'est pas seulement le nom qui m'a interpellé, ou encore sa manière de jouer à la lèche cul charmeuse non, c'est de voir ce grand gaillard presque paniqué et trop pressé de s'esquiver. Après je pouvais aisément le comprendre, c'est le genre de sang sue qu'on à pas envie de cotoyer et tapette causette n'est ce pas? Et si le sourire amusé qui étire mes lèvres n'était pas seulement réservé à la scène hilarante s déroulant sous mes yeux, c'était parce qu'il cachait tout autre chose. Ce garçon je le connais, pas aussi bien que je ne l'aurais désiré, mais il a eu un intrêt pour moi il fut un temps et maintenant qu'il est la, le revoilà à piquer ma curiosité alors que je commence déjà à me lasser de cette ville et ces habitants.   j'observe donc la scène avant de soupirer, non pas que j'ai envie de faire la BA du jour en lui sauvant les miches -ce ne serait que la deuxième fois si je puis dire- mais tout simplement parce que blondie commençait serieusement à me péter les rouleaux et un meurtre en publique ça fait tâche, surtout quand on essai de se la jouer discret. Du coup j'abandonne mes recherches improductives pour avancer lentement vers mademoiselle lèche cul et son professeur favori. Ouh la pourquoi wonderwoman se précipite sur le bras de sa copine? J'ai presque envie de me pencher vers elle pour lâcher un petit : bouh, et la voir nous faire un malaise cette petite conne. Mais la encore je vais pas jouer au meurtrier non? Pourquoi pas? On serait débarassés après tout... hum ah oui parce que j'ai un type à "séduire".  « -excusez moi de vous importuner mais j'aurais besoin de parler seul à seul avec votre professeur mademoiselle...» Je laisse mon regard trainer un instant sur le beau brun avant d'observer d'un oeil amusé, la copine paniquée et la blonde à la fois terrifié qui doit surement mouiller sa petite culotte d'excitation. Parfois je me dis ls gens sont soit demeuré, soit aveuglé par le désir de grand frisson. J'ai pas envie de lui donner un spectacle grandeur nature, ni donner raison à sa copine le flic en devenir, alors je me contente de me pencher vers Spears junior.  « tu n'y vois aucun inconvénient n'est ce pas?» Elle glousse avant de tomber dans un état qui fait un peu plus paniquer sa copine, quoi une marionnette blonde c'est fun non? « tu as fini ta journée, tu es épuisée ma jolie, rentres chez toi ton amie va te raccompagner..» Ma voix est douce, mes pupilles sont dilatées, ma main touche son épaule et la voila qui suit mes ordres à la perfection en remballant ces affaires. Contente? T'as eu une petite démo gratos d'un emprunt de pouvoir ma jolie.   Et je me retourne vers le -dit- professeur, un sourire fin scotché aux lèvres. « je ne serais pas assez patient pour faire ce métier, je vous admire...» Ma maint tappotte son épaule dans un geste mimant l'amitié avant de parler d'une voix basse. « Peut être devrais je vous accompagner également... ça m'ennuierait beaucoup de vous retenir dans vos obligations mais...»  je lui fais signe de se pencher mais ce petit con semble réticent. Tant pis c'est moi qui me pencherai sur lui dans ce cas, pour murmurer à son oreille: « il y à tout un tas de rumeurs comme quoi les sorciers errent dans les rues et beaucoup dsparaissent...» Je me redresse rapidement avant de croiser les bras contre ma poitrine après avoir laissé échapper léger rire. «-m'enfin il parait aussi qu'il ne fat pas se fier aux rumeurs... cependant prudence est mère de sureté n'est ce pas? » Je lui adresse un clin d'oeil complice « -ravi de vous voir rétabli.»

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Je passais une main dans mes cheveux, balayant la pièce et je laissais un frisson de déception en entandant la voix à mes côtés. J'aurais préféré resté avec ma migraine et ses pimbêches plutôt que de devoir lui faire face, surtout maintenant que je savais exactement qui il était. Je le laissais parler aux jeunes demoiselles, ne pouvant pas vraiment me permettre d'interrompre son manège avant de comprendre et faire le lien. Il est entrain d'utiliser son pouvoir sur mes élèves, ou un pouvoir qu'il a emprunté si mes lectures s'avèrent correct et je ne peux empêcher une grimace de dégoût apparaître. Enlever son libre arbitre à quelqu'un, c'est bien digne d'un sorcier. Voilà, une des raisons pour lesquels je refuse d'être un de ses monstres. Ils n'utilisent leurs pouvoir à outrance que pour faire du mal. C'est peut être la raison pour laquelle je fais un bond quand il se tourne vers moi, et qu'il me touche. Je me méfie et je n'ai pas vraiment envie qu'il utilise ses petits talents sur ma personne. Je le toise avec un mépris que je ne peux taire et je sais bien reconnaitre ses menaces sous ce sourire faussement plaisant. Il a peut être son petit effet sur les adolescentes de cette fille, mais pas sur moi. Je peux passer outre ses allures faussement angéliques pour voir les ténèbres. J'ai lu, j'ai écouté et je sais qu'il ne faut pas se fier aux rumeurs comme il sait si bien le dire mais je viens de le voir faire sous mes propres yeux et cela ne peux que me conforter dans mon idée. C'est un peu incohérent avec ce qui s'est passé quand il m'a sauvé la vie, mais je devais probablement être un pion utile ou alors il connaît ma véritable identité même si il a prétendu le contraire. La peur qui s'empare de mes entrailles n'est pas une bonne chose, elle va me pousser à la faute.

- Une chance pour moi et vous, je ne suis pas sorcier, pas besoin de prendre de votre temps pour vous donner ce mal et me raccompagner ... Je tente mon meilleure visage de poker. Je ne sais pas si il prêche le faux pour savoir le vrai ou si il connaît la vérité mais je n'ai pas l'intention de lui céder un pouce de terrain. Je devrais probablement prendre mes jambes à mon cou et fuir mais on sait tous qu'il ne faut jamais se mettre à courir devant un loup. Leur instinct les guideront à vous poursuivre pour vous arracher la gorge avec leur crocs. Il ne faut pas montrer sa peur et je tente de mon mieux pour répondre au challenge. J'ai déjà eu à faire à des sorciers depuis que mon géniteur à décidé à me foutre la main dessus, je commence à maîtriser l'art.

- Mais je peux vous assurer que je vous vois encore une seule fois abuser de votre pouvoir sur une de mes élèves .... Je me penche vers lui, un air menaçant sur le visage. Ce sont peut être des écervelés mais ce sont des gamines innocentes. Je ne veux pas attirer l'attention sur moi mais ce n'est pas pour autant toléré ce dont je suis témoin. Je sais qu'il n'a probablement peur de rien, qu'il se croit tout puissant et invincible mais leur égo font leurs faiblesses, je tente de jouer de ma stature en le toisant comme un moucheron. - Je n'hésiterais pas à faire le nécessaire pour que les chasseurs s'amusent avec les restes que j'aurais laissé de votre carcasse ... Vous m'avez peut être sauvé la vie, mais jamais je ne cautionnerais un viol même si c'est celui de l'esprit. Et il allait probablement se moquer de moi, surtout que j'avais dit être humain mais cela ne m'empêchait pas d'être sérieux à cet instant précis. Il avait beau être Klaus Black, il n'était pas mon pire cauchemar contrairement aux habitants de cette ville. Le diable avait un tout autre visage pour moi.