On veut des femmes, des prédéfinis, des humains et du chocolat These bad days...JOCK 1524101912
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 These bad days...JOCK

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MessageSujet: These bad days...JOCK   These bad days...JOCK I_icon_minitimeLun 24 Mar - 9:11

Assit anxieusement au fond de la classe, je regardais par la fenêtre, comme une envie d'évasion. Je ne me sentais jamais à l'aise au lycée, j'estimais que j'y avais pas ma place. Cela faisait désormais 4 ans que j'y étais, et je m’y retrouvais toujours aussi mal intégré. De nature asociale, je me faisais très difficilement des amis, et le peu que je m'étais fait était déjà à l'université. Il n'y a rien de pire que de redoubler une classe, voir tous ses efforts partir en fumée, voir la déception dans les yeux de ses parents, cette sensation de se sentir idiot, inutile et perdant. Mais je résistais, cela était difficile, mais je résistais, et ça n'était pas si facile qu'on pouvait le croire. A dire vrai, ma vie entière est un combat, je suis issu d'une famille ou je n'y ai clairement pas place, et je suis de surcroit dyslexique. Je n’ai pas l’habitude de faire ma victime en publique, de m’apitoyer sur mon sort, c’est d’ailleurs pour cette raison que je ne vois aucun psy, je ne confie mes problèmes personnels à personne. Je préfère les garder pour moi, s’il y a bien quelque chose que j’ai retenu de mon père, c’est que dans la vie il ne faut avoir confiance qu’en soi même, c’est d’ailleurs bien la seule chose que j’appliqué venant de lui. Triste réalité.

La sonnerie retentit comme le parfait échappatoire à ces lamentations, je fus d’ailleurs le premier à partir, faut dire que je n’avais qu’un ordinateur à saisir. Contrairement à la majorité des lycéens, je ne trainais pas en ville, je rentrais systématiquement chez moi. Ma chambre est le seul lieu ou je me sens bien, ou je me sens libre de faire ce qu’il me chante, ou je me sens réellement moi même quoi. C’était malheureusement, sans compter la présence d’une personne qui gâchait fortement ma routine : Mackendree. Il était assit en haut du lit à étage, en train d’écouter sa musique. Mon visage se fermait instinctivement lorsque je le voyais, tellement son petit air innocent m’exaspérait, je le trouvais tellement faux. « Ca te saoulerait de baisser ta musique ? Tout le monde veux pas écouter ta merde auditive » l’assenais-je sans le regarder. Je posais mon ordinateur sur le bureau, et m’allongeais dans mon lit, pliant mes bras contre ma tête. « Vu que mon père, est apparemment devenu le tiens, pourquoi tu lui demandes pas qu’il t’ouvres une chambre ? La cave n’attend que toi » ajoutais-je, sur un ton mauvais. Il m’insupportait.
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Mackendree Thomas
Mackendree Thomas
Ding dong, the witch is dead. ▼
Crédits : WAITING FOR JESUS ; Tumblr
Célébrité : Logan Lerman
Formules : 1248
En ville depuis le : 03/05/2012
Métier ou études : Lycéen
Humeur : Changeante

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MessageSujet: Re: These bad days...JOCK   These bad days...JOCK I_icon_minitimeLun 24 Mar - 20:25

Ce jour-là, j'avais réussi à échapper au lycée. Les cours s'étaient parfaitement bien déroulés sans moi et mes soi-disant camarades ne s'étaient sûrement même pas rendu compte de mon énième absence -s'ils avaient au moins remarqué que je m'étais absenté plusieurs jours depuis mon arrivée dans leur classe. Cette fois-ci, je n'avais pas cherché un plan pour faire l'école buissonnière, non, cette fois-ci, mon alibi était réel et indiscutable. En effet, lorsqu'ils m'avaient laissé sortir de leur prison pour demeurés à Seattle pour m'installer chez les Thomas, ils avaient tenu à ce que je revisse un de leur psychiatre une fois tous les deux mois en plus de mes séances quotidiennes avec un psychologue de Newton avec qui ils seraient en contact. Bien heureusement, ce n'était pas à moi de me déplacer jusqu'à eux. Plus de cinq heures d'avion à se taper pour y aller, et pareil pour le retour. Je n'aurai réellement pas supporter. L'objectif officiel de cette visite : vérifier si mon environnement était sain et propice à mon bon développement ; l'objectif officieux -c'est-à-dire le miens- : rester loin du bahut, à sourire et hocher la tête à ce spécialiste des maladies mentales. Pour un spécialiste, il n'était pas réellement doué. Ou peut-être ne voulait-il simplement pas chercher plus loin que ce que mes lèvres étirées lui montraient.

Il était reparti bien vite, me laissant le reste de ma journée libre. J'allais tuer mon temps non pas en achevant celui de quelques sorciers, mais en m'installant sur mon lit, un bouquin ouvert sous les yeux, des écouteurs enfoncés dans mes oreilles pour mieux me concentrer dans ma lecture. Étrangement, les notes m'aidaient à me créer un imaginaire au fil des pages. J'assimilais d'autant plus les phrases et je les comprenais plus rapidement. J'étais resté ainsi une heure ou deux jusqu'à ce que Joshua vienne souiller ce parfait équilibre qu'était mon univers. Sa voix s'installa à la place de Set Fire To The Rain. J'enlevai rapidement les embouts de mes oreilles, plaçai mon portable sur la page où je m'étais arrêté avant de lancer le bouquin sur mon oreiller. Je me fis basculer à moitié vers le bas. La tête dirigée vers le centre de la Terre, je le regardai, confus.« Comment tu peux dire ça de Adele ? Adele merde auditive ? Qu'est-ce que tu donnerais pas pour avoir ne serait-ce qu'un centième de son talent. » Je remontais totalement avant de descendre en sautant, comme j'avais l'habitude de faire. Je restais debout face à lui, ma face était inexpressive. « Je n'ai pas de père. Tu le sais très bien. ». Évoquer un membre de ma famille, réel ou non, je ne le supportais pas. Je n'avais plus de famille depuis plusieurs mois déjà et Joshua était conscient du mal qu'en parler pouvait me faire. Il semblait prendre un malin plaisir à remuer le couteau dans la plaie. Habituellement, je ne lui aurai pas prêté attention, mais cette fois, je n'allais pas laisser passer cette nouvelle attaque personnelle. « Entre nous deux, celui qui devrait dégager, ce n'est pas moi. Rappelle-moi quel âge tu as ? Et chez qui vis-tu encore ? Et pourquoi ? » Je souris, en levant quelques secondes la tête vers le plafond en même temps que mes mains qui se positionnaient à hauteur de mes épaules. « Attends, je sais ! Tu as dix-neuf ans, tu vis encore chez tes parents parce que tu n'assures pas en cours et que tu ne pourras encore moins assurer après le lycée, c'est bien ça ? Dernière raison pour laquelle tu devrais sérieusement envisager de laisser le champ libre : tu es aussi médiocre à la chasse qu'en classe. » dis-je en reposant mes yeux sur lui, tête droite, sourcier carnassier toujours en place.
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