On veut des femmes, des prédéfinis, des humains et du chocolat « love me today, don't leave me tomorrow. » (dante r.) 1524101912
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 « love me today, don't leave me tomorrow. » (dante r.)

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MessageSujet: « love me today, don't leave me tomorrow. » (dante r.)   « love me today, don't leave me tomorrow. » (dante r.) I_icon_minitimeMar 4 Fév - 17:01


love me today, don't







leave me tomorrow

Pause déjeuner. La matinée avait filé si rapidement que je ne m'en étais pas rendu compte. Mes collègues quittaient tous leur bureau pour rejoindre leur femme, leur enfant ou un ami afin de manger en leur compagnie. J'étais seul dans les bureaux du Newton Post quand je relevais le visage pour demander l'agrafeuse de mon voisin qui, évidemment, n'était plus là. Je m'adossais à ma chaise et m'étirais de tout mon être avant de jeter un œil à ma montre. J'avais encore quelques kilomètres à parcourir pour rejoindre Dante au département de police et j'espérais qu'il n'aurait pas encore pris sa pause pour que nous puissions passer cette heure ensemble. Sac en bandoulière en place, je rangeais ma chaise et m'éclipsais du journal pour une heure ou deux, peut-être même trois si un évènement imprévu se produisait.Je rejoignis la parking et enjambais ma moto en prenant tout de même le temps de mettre mon casque. J'actionnais la clef et le son du moteur me berça soudainement. Je tournais légèrement la poignée et le vrombissement du deux roues me procura cette sensation de bien-être. J'étais aux anges. Rouler sur ce petit bijou était une véritable passion, je dirais même une évasion à chaque fois que je l'enjambais seul ou accompagné.

La route entre Newton Upper Falls et West Newton fut rapide. A peine le temps d'apprécier le doux ronronnement de ma moto que je devais déjà l'éteindre. Certes avec regret, mais ce que j'y gagnais était beaucoup mieux. Comme à mon habitude, je m'étais garé non loin de l'entrée du commissariat et, comme à mon habitude, j'entrais dedans comme si c'était ma quatrième maison après notre chez nous, chez Aeris et le Newton Post. J'étais venu d'innombrable fois depuis deux ans et je ne comptais pas m'arrêter. Dante était l'homme de ma vie et le laissais partir n'était pas envisageable. Je l'aimais trop pour ça. Ce fut donc avec mon sourire habituel que je me présentais devant le responsable de l'accueil qui me connaissait maintenant très bien. « Eh Auggie, tu te rappelles ce que je t'ai dis la dernière fois ? » Continuant de marcher, je me retournais pour lui répondre. « De te ramener des donuts la prochaine fois que je venais... » Je les sortais de mon sac. « Attrapes ! » Et je les lui lançais. Des donuts en échange de quelques services n'étaient pas cher payé alors je m'y accordais car j'aurais encore besoin de lui. « Merci, mon pote ! » « De rien, monsieur l'agent ! Dante est dans son bureau ? » « Ouais, tu peux y aller ! » Je me retournais à nouveau et accélérais le pas.

J'apercevais déjà au loin la porte de son bureau. Je me dépêchais, voulant lui faire la surprise de ma venue. Nous n'en avions pas discuté mais j'aimais toujours autant venir à l'improviste. Il me connaissait et savait très bien que c'était mon genre de venir le taquiner en pleine journée. Arrivant de façon discrète dans l'encadrement de sa porte entrouverte, je prenais la pose avant de frapper légèrement contre la vitre où ses nom et prénom était marqué au-dessus de son poste 'shérif adjoint'. « Monsieur l'adjoint aurait-il quelques minutes à accorder au journaliste que je suis ? » Je riais légèrement et entrais pour le rejoindre derrière son bureau. Il faisait si sérieux dans son uniforme. J'en étais toujours étonné. Je tournais sa chaise pour qu'il soit face à moi. Je m'appuyais sur ses accoudoirs pour pencher vers ses lèvres que j'embrassais tendrement. Un silence de quelques secondes, un nouveau sourire et j'enchainais. « Tu viens déjeuner avec moi ? »


Dernière édition par Auggie Lannister le Ven 14 Fév - 18:09, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: « love me today, don't leave me tomorrow. » (dante r.)   « love me today, don't leave me tomorrow. » (dante r.) I_icon_minitimeMar 4 Fév - 21:05


love me today, don't






leave me tomorrow

Matinée bien occupée, je n'avais pas vu l'heure passer et mon café de ce matin était encore au centre de mon bureau et ne fumait plus depuis bien longtemps. Plusieurs passages en ville et quelques réunions m'avaient bien occupés. Rien de bien inquiétant : quelques vols, une voiture disparue, un supposé cambriolage et quelques plaintes de vieilles dames contentes de pouvoir parler à quelqu'un, mais rien qui pouvait m'inquiéter. Je ne pouvais m'empêcher de m'inquiéter dés que mon talkie-walkie commençait à grésiller à ma ceinture. Je savais ce qui rodait dans les ombres de cette ville. J'y avais grandi et malgré les dires de Frank qui accusaient ma volonté de ne pas me rendre compte des choses. Je savais que nous étions sur une vraie poudrière. J'essayais de toujours dissimuler les choses comme je pouvais. Beaucoup de dossiers et d'aventures disparaissaient car je ne voulais pas que mon grand frère y mette son nez pour des bêtises de jeunes sorciers qui n'avaient pas su contrôler leurs pouvoirs, mais qui étaient une menace pour personne.

Mais, pour l'instant, je m'étirais et replaçais ma cravate bien au centre de mon costume de shérif adjoint. Peut-être un amusement pour certains, mais qui était pour moi important. On me connaissait sous ces habits. On me respectait et je n'avais pas besoin de montrer mon arme ou mon badge. Mon regard lorgna doucement vers mon portable en remarquant l'heure du déjeuner approchant. Je commençai à sourire car je pensais à l'homme de ma vie. Ce sourire que seul Auggie était capable de tirer hors de moi. J'allais l'appeler bien sûr. Nous avions nos petits rituels et je l'appelais plusieurs fois par jour depuis deux ans. Cependant, pour l'instant, j'avais d'autres chats à fouetter, je me levais et appelais d'un signe de la main un de mes officiers qui tentait de se cacher derrière la machine à café. « Bon, Peterson. Il est où mon rapport ? » L'agent essaya de se justifier, mais je le gardais à l’œil.  « J'allais m'y mettre. Je suis dessus. » J'offrais mon plus beau sourire carnassier tout en me tenant au chambranle de la porte. « Ouai', si tu veux pas être d'astreinte ce soir et rejoindre ta femme. Je te conseille de t'y mettre. Et, si je vois encore ton profil facebook se mettre à jour ce matin...Hum...Il faut mieux pas que tu saches. » J'étais dur et mes hommes le savaient. Je ne prenais pas ce travail pour une plaisanterie. La sécurité de tous les citoyens était pour moi ma priorité. Ce que Auggie me rapprochait parfois quand je restais plusieurs jours au bureau sans rentrer ou prendre une douche.

Bien installé dans mon fauteuil, je ne voulais plus être dérangé et quand je sentis une présence se dessiner, j'étais prêt à faire entendre mes grognements. J'avais envie de finir cela rapidement : Cette pile de dossiers en souffrance sur mon bureau. Je ne savais pas qui c'était, mais cette personne allait passer un mauvais quart-d'heure. Jusqu'à que je découvre que c'était l’homme de ma vie quand j'entendis sa voix me lancer avec taquinerie. « Monsieur l'adjoint aurait-il quelques minutes à accorder au journaliste que je suis ? » Je me mis à rire comme un adolescent, oubliant toute cette tension accumulée dans mes épaules. Je penchais ma tête sur le côté en posant mon stylo à la commissure de mes lèvres. « Sachez que je n'ai rien à dire à la presse, Monsieur Lannister. En tout cas, pas avec autant de vêtements sur vous. » J'offrais en prime un jeux de sourcils provocateurs. J'étais si heureux de le voir. 2 ans qui me semblait comme si c'était hier. Je me mis à le dévorer du regard alors qu'il se pencha et posa ses mains sur les accoudoirs de ma chaise. Je fondais sous son baiser et je ne résistais pas à passer mes mains autour de ses hanches et l'attirer vers moi. « Tu viens déjeuner avec moi ? » Je le forçais à s'asseoir sur mes genoux, sa tête tourné vers moi, ma main caressant ses cheveux. « J'aimerais mon cœur, mais j'ai bien trop de travail. Regarde. Et, je pense que je rentrerais pas ce soir. Je sais c'est notre anniversaire, ne me déteste pas. »  


Dernière édition par Dante Rayner le Mer 5 Fév - 15:10, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « love me today, don't leave me tomorrow. » (dante r.)   « love me today, don't leave me tomorrow. » (dante r.) I_icon_minitimeMar 4 Fév - 22:56

L'idée de venir embêter Dante pendant le déjeuner m'était venu sur le coup tandis que mes collègues journalistes m'avaient abandonné à mon sort dans les locaux du Newton Post. Tant pis, j'aurais d'avantage de chance de voir mon homme en ce jour si important pour nous et notre couple. C'était notre anniversaire, celui de notre rencontre. J'avais d'ailleurs failli l'oublier mais le souvenir de ce jour ne pourrait me laisser plus longtemps dans l'indifférence. C'est pour ça qu'hier, après mes heures de boulot, j'avais été lui acheté ce cadeau que je comptais lui offrir ce soir pour nos deux ans après un repas cuisiné par mes soins pour la sécurité dans notre loft et celle des habitants de l'immeuble entier. Connaissant le talent de mon homme en cuisine, il était préférable de ne lui laisser que le rôle de maître des boissons. C'était grandement suffisant pour moi, pour lui et pour nos palets respectifs. Je me souvenais de sa dernière tentative. Un véritable massacre... Heureusement qu'il avait appris à me faire confiance, sinon nous serions déjà mort de faim. Dans tous les cas, je lui réservais une surprise ce soir. Dîner romantique, lumière tamisée, dessert en toute nudité. Tout pour fêter dignement cet évènement.

En attendant, je me présentais au shérif adjoint dans son bureau à l'heure du déjeuner alors que je le voyais occupé avec toute sa paperasse. Je compatissais... Un peu... Ou pas du tout. Bon ok, légèrement. Parce que, qui disait paperasse, disait également horaire interminable au commissariat et je n'avais pas envie qu'il y reste la nuit entière. « Sachez que je n'ai rien à dire à la presse, Monsieur Lannister. En tout cas, pas avec autant de vêtements sur vous. » Haussement de sourcils provocateurs et je m'approchais de lui dans le seul but de le saluer, de l'embrasser tandis que je sentais déjà ses mains sur mes hanches. Je lui proposais donc un déjeuner pour noyer le poisson et faire que ma surprise reste une surprise jusqu'à ce soir malgré son travail. Je m'installais sur les genoux de Dante, forcé par ce dernier à le faire. Je déposais une main sur son torse et le fixais dans les yeux. « J'aimerais mon cœur, mais j'ai bien trop de travail. Regarde. Et, je pense que je rentrerais pas ce soir. Je sais c'est notre anniversaire, ne me déteste pas. » Je soupirais et le regardais avec insistance, déçu par ses propos. « Tu ne peux pas demander à quelqu'un de t'aider ou de faire la paperasse à ta place pour une fois ? Tu sais pourtant quel jour on est... » Je lui faisais une certaine moue triste et navrante. Oui, je tentais de le culpabiliser et j'utiliserais tous les moyens pour y parvenir. Il devait rentrer. Je ne pouvais décidément pas passer ma soirée tout seul. D'accord, je comprenais qu'il puisse y avoir une urgence en pleine nuit, qu'il doive travailler tard le soir par moment. Mais je ne concevais pas ou peu le fait qu'il me délaisse aujourd'hui.

Je me relevais de ses genoux, accentuant mes mots par une soudaine mise à distance. Je poussais quelques uns de ces dossiers et m'appuyais sur son bureau. Je posais mon sac en bandoulière à mes pieds. « Je ne te déteste pas, Dante. Ou alors juste un peu. C'est juste que je suis déçu de ne pas pouvoir fêter nos deux ans avec toi à la maison. » J'esquissais un sourire rapide, soupirant une nouvelle fois. Pour l'un comme l'autre, le travail était plus qu'une obligation. C'était pratiquement une passion qui nous consumait et qui nous forçait à donner le meilleure de nous-même. Lui pour la sécurité de Newton, moi pour l'information à Newton. « Tant pis, ton job avant tout... Mais tu ne sais pas ce que tu loupes... » Je voulais éveiller sa curiosité. Mon stratagème fonctionnera-t-il ? Le trentenaire tombera-t-il dans les manipulations d'un petit journaliste ? Ou son instinct de shérif adjoint prendra-t-il le dessus ?
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MessageSujet: Re: « love me today, don't leave me tomorrow. » (dante r.)   « love me today, don't leave me tomorrow. » (dante r.) I_icon_minitimeMer 5 Fév - 15:39


J'étais toujours heureux de ces surprises, surtout quand il s'agissait de celles de Auggie. De le voir ainsi devant moi, me faisait trépigner derrière mon bureau. Dans nos regards, chacun de nous deux savait quel jour nous étions. Le jour de notre rencontre. Notre anniversaire. J'attendais celui-ci depuis des jours et j'avais hâte de lui offrir son cadeau que j'avais acheté il y a plusieurs mois de ça pour ne pas lui mettre la puce à l'oreille. J'avais hâte de voir la réaction sur son visage, j'en étais enthousiaste comme si j'avais été à l'aube de mes jeunes années. C'était comme un noël mais au milieu de l'année. Quand je pense que, moi, l'homme qui ne s'était jamais posé dans une relation stable, je fêtais mes deux ans d'une vie de couple heureuse et amoureuse. J'aimais vraiment de tout mon cœur cet homme qui se presentait à moi à l'heure du déjeuner. Je comprenais son besoin pour qu'on déjeuner ensemble, j'avais la même envie, mais malheureusement mon travail ne pouvait attendre.

Je continuais de délicatement passer ma main sur son oreille, jouant de mes doigts avec son lobe car il n'était pas le seul à savoir taquiner. C'est fou comme quoi en deux ans on peut connaître un homme, savoir ce qui lui plait et le transcende. Là, assit sur mes genoux, je n'aimais pas l'entrendre soupirer et cela me fendit le cœur. Si, vraiment ! « Tu ne peux pas demander à quelqu'un de t'aider ou de faire la paperasse à ta place pour une fois ? Tu sais pourtant quel jour on est... » Je passais mon pouce sur sa moue attristée comme pour la faire disparaître et venait déposer mes lèvres sur les siennes. « Je sais quel jour nous sommes. Je ne pense plus qu'à cela depuis que tu as ouvert les yeux ce matin encore endormi dans mes bras. » Cela me crevait le cœur littéralement de le délaisser un jour pareil. Auggie me manipulait grossièrement, mais loin de me vexer cela m'amuser. Il tentait de me culpabiliser et il avait bien raison. J'étais un mauvais petit ami, en tout cas, aujourd'hui. « Je pourrais déléguer...Mais tu sais comme cela m’angoisse. » Ce qui était la totale vérité, je prenais mon job bien trop au sérieux. C'était un de mes défauts que je n'avais pas réussi à me défaire avec les années auprès de mon cher et tendre.  

Je le regardais se relever et je m'enfonçais plus profondément dans mon siège. Je l'écoutais avec ma tête légèrement penché et m'amusant avec ma chaise qui pouvait tourner. Je le regardais avec passion et envie. Ce regard pas tout à fait catholique, mais comment pouvais-je me retenir avec un homme que je trouvais si beau et désirable. « Je ne te déteste pas, Dante. Ou alors juste un peu. C'est juste que je suis déçu de ne pas pouvoir fêter nos deux ans avec toi à la maison. » Il avait le droit de me détester et je me détestais moi-même de porter la protection des habitants de Newton dans une si haute estime. « Tant pis, ton job avant tout... Mais tu ne sais pas ce que tu loupes... » J'agitais mes lèvres amusées, mon cher et tendre avait encore à apprendre avant de pouvoir manipuler un officier de la force publique, mais cela me fit sourire assez pour que je me lève et que je me mette face à lui. « Vous avez encore à apprendre quelques petites astuces, monsieur Lannister pour manipuler un shérif adjoint. Cependant, pour vous encourager...» Je posais ma main sur sa nuque et m'approchais de sa bouche sans pourtant l'embrasser. « Si nous allions déjeuner ? Et, je tenterais de savoir ce que tu nous avais prévus. » Je me faisais violence, mais c'était important de ne pas toujours suivre les règles. Je l'avais compris avec les années et la maturité. La vie n'est jamais parfaite. C'est à toi de t'améliorer chaque jour pour qu'elle le soit.
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MessageSujet: Re: « love me today, don't leave me tomorrow. » (dante r.)   « love me today, don't leave me tomorrow. » (dante r.) I_icon_minitimeMer 5 Fév - 20:59

Toute cette paperasse me démoralisait. Dante ne rentrerait pas. Il pouvait déléguer, s'arrêter et reprendre le lendemain mais il était bien trop minutieux dans son boulot pour laisser tant dossier sur son bureau avant de quitter le département de police. Je lui proposais quand même une solution. Mais, connaissant déjà sa réponse, je gardais un visage triste. Il m'embrassa. Délicatement, amoureusement. J'esquissais un léger sourire. Ses baisers me faisaient toujours autant d'effet. « Je sais quel jour nous sommes. Je ne pense plus qu'à cela depuis que tu as ouvert les yeux ce matin encore endormi dans mes bras. » Je souris à nouveau et comprenais en même temps qu'il savait ce que je faisais. C'était mal de le faire culpabiliser mais je m'en amusais autant que lui apparemment. « Je pourrais déléguer...Mais tu sais comme cela m’angoisse. » Je levais les yeux au ciel. Oh oui, j'étais au courant ! Je connaissais plutôt bien son côté perfectionniste dans son job. Tout devait être parfait. Je m'y étais habitué et je ne lui en voulais pas. Le trentenaire méritait ainsi son statut de shérif adjoint. Ce n'était pas pour rien s'il avait réussi à grimper aussi haut dans la hiérarchie et quoi qu'il en dise, j'étais très fier de lui et de sa carrière.

Dans une nouvelle tentative, j'essayais d'attiser sa curiosité sans pour autant lui révéler mes intentions pour notre soirée. Je voulais qu'il se libère, qu'il soit à moi pour la nuit. J'aimerais passer notre soirée d'anniversaire avec lui et non pas avec un loft vide. Dante se leva de sa chaise. Et alors que je pensais que ma stratégie fonctionnait, mon homme se positionna devant moi. J'arquais un sourcil, me demandant ce qu'il mijotait. « Vous avez encore à apprendre quelques petites astuces, monsieur Lannister pour manipuler un shérif adjoint. Cependant, pour vous encourager... » Je restais silencieux et l'observais. Je le voyais s'approcher et m'attraper par la nuque. Je m'attendais à ce qu'il m'embrasse une nouvelle fois face à la soudaine proximité de nos lèvres. Mais il n'en fit rien et j'en étais d'autant plus troublé. « Si nous allions déjeuner ? Et, je tenterais de savoir ce que tu nous avais prévus. » Avec un air surpris, je me redressais. « Vraiment ?! » Lui répondis-je pour être sûr de ces mots. J'appréciais son geste. Dante était un amour, l'amour de ma vie. « Je t'aime. » Je déposais furtivement un baiser sur ses douces lèvres avant de reprendre mon sac. Je fis quelques pas dans le bureau avant de me retourner vers le jeune Rayner. Je plongeais mes yeux bleus dans les siens avec malice. « Et tu tenteras de découvrir ce que J'AI prévu ! Tu n'as pas encore dis non et comme tu viens d'accepter de déjeuner avec moi sur un coup de tête, j'ose espérer que tu feras la même chose ce soir. »

Et pour que cela arrive, il n'y avait qu'une seul option. Je revenais donc vers Dante pour poser mes deux mains sur ses épaules. « Et pour que tu n'angoisses pas trop ce soir, il n'y a qu'une chose à faire... » Je le poussais alors jusqu'à sa chaise, le forçant à sa rasseoir. « Tu bosses et je vais cherchais à manger. On déjeunera ensemble dans ton bureau et je te regarderais avancer dans tes dossiers. Comme ça, tu n'auras pas d'excuse pour ne pas rentrer ce soir ! » Oui, je pouvais être autoritaire à certain moment et obstiné. Je voulais qu'il rentre, il rentrerait donc. Je ne laissais pas de place à un lapin de dernière minute. Pas pour notre anniversaire. « A tout de suite ! » Je m'éclipsais du bureau et repassais devant l'accueil en souriant. Les donuts faisaient la joie de quelques agents en manque de sucre. Je parcourais alors quelques mètres dans la rue et entrais au Sweet Tomatoes Pizza. Je commandais deux pizzas et payais pour être servi à peine dix minutes plus tard. Je revenais au commissariat.
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MessageSujet: Re: « love me today, don't leave me tomorrow. » (dante r.)   « love me today, don't leave me tomorrow. » (dante r.) I_icon_minitimeJeu 6 Fév - 14:26


Qu'est ce qu'il était bon de voir ce sourire sur les lèvres de Auggie. Ce plaisir que je pouvais lui donner par la seule acceptation d'accepter de mettre mes angoisses administratives de côté pour déjeuner avec lui. Ma main prit plus de poids sur l'arrière de sa nuque pour montrer mon trouble et mon émois. Car, Auggie me faisait toujours autant frisonner qu'au premier jour. Il me rendait amoureux, fou de lui, ensorcelé par sa beauté, ses qualités comme ses défauts.  « Vraiment ?! » Qu'il me pose la question me fit éclater de rire en jetant ma tête en arrière, le trouvant tout simplement adorable. Il me rendait amoureux, fou de lui, ensorcelé par sa beauté, ses qualités comme ses défauts. « Je t'aime. » Il me dérobait les mots de la bouche et son baiser abandonné sur mes lèvres me donnaient envie de plus. Je devenais très vite très gourmand avec Auggie. « Et tu tenteras de découvrir ce que J'AI prévu ! Tu n'as pas encore dis non et comme tu viens d'accepter de déjeuner avec moi sur un coup de tête, j'ose espérer que tu feras la même chose ce soir. » Je plongeais mon regard dans ses yeux couleur océan alors qu'il reprenait son sac, ma main s'amusant à repasser ma cravate entre mes doigts et ne me détachant pas de son corps qui réveillait d'autres faims.

« J'aime te voir comme ça, surexcité et tout. Cela me rappelle à quel point je suis fou de toi. Tu es l'homme de ma vie. J'espère que je te le dis assez ? Et, pour ce soir, qui sait ? Tout est possible, surtout quand il s'agit de toi. » Léger clin d’œil malicieux et amoureux. Ce genre de démonstration affective ne me faisait pas peur. Je n'avais jamais eu peur de mettre mon cœur sur la table quand il s'agissait d'Auggie. Il me rendait si heureux. Je n'aurais jamais cru ressentir cela un jour pour quelqu'un. Il me faisait rire. Il m’énervait aussi parfois, mais la vie n'est pas un fleuve tranquille. J'allais m'approcher de ma veste quand je me fis pousser dans mon fauteuil. « Et pour que tu n'angoisses pas trop ce soir, il n'y a qu'une chose à faire... » J'offrais un regard interrogateur, mais je me rendis vite compte que je n'aurais pas mon mot à dire ce qui me fit m'esclaffer assez fort.  « Tu bosses et je vais cherchais à manger. On déjeunera ensemble dans ton bureau et je te regarderais avancer dans tes dossiers. Comme ça, tu n'auras pas d'excuse pour ne pas rentrer ce soir ! » Je me léchais les lèvres et pensais aussitôt à autre chose. « J'AIME quand tu es bossy comme ça. Cela te rend incroyablement S.E.X.Y. Ok ! On va faire ça. » Me faisant très obéissant je reprenais mes dossiers comme l’élève sage que j'avais décidé de paraitre. « A tout de suite ! » me lança Auggie. Je me permettais de me relever et de lui hurler avec humour. « Et, ne me prends pas une salade ou un truc du genre. Je suis pas un rongeur et je m'en fiche que cela soit bon pour la santé.»

Entre deux dossiers et en attendant le retour de Auggie, je me levais pour chercher des serviettes, des couverts et des assiettes dans l'espace cuisine de la salle de repos. Au passage, j'achetais deux canettes dans le distributeur en face de mon bureau pour offrir de quoi sustenter la soif de mon bien aimé. Et, une fois dans mon fauteil, je m'attelais à ma tache jusqu'au retour du journaliste. Je faisais un peu de place sur mon bureau et souriais avec gourmandise à la vue des deux boites de pizza. « Tu as lu dans mes pensées, mon cœur. Je meurs de faim.» Je me jetais sur la première boite et en détachait une part encore fumante comme dégoulinante de fromage fondue. « Chaud ! Chaud !» Je me brûlais, mais c'est comme ça que je les aimais. J'enfournais la moitié de ma part de pizza dans ma bouche, tachant ma chemise et la moitié de mon bureau. J'étais un goinfre. Je l'assumais entièrement. J'en mettais toujours tout partout quand je mangeais. J'en jouais aussi, je dois l'avouer car j'adorais les réactions de Auggie dans ces moments là.

 
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MessageSujet: Re: « love me today, don't leave me tomorrow. » (dante r.)   « love me today, don't leave me tomorrow. » (dante r.) I_icon_minitimeJeu 6 Fév - 20:40

« J'aime te voir comme ça, surexcité et tout. Cela me rappelle à quel point je suis fou de toi. Tu es l'homme de ma vie. J'espère que je te le dis assez ? Et, pour ce soir, qui sait ? Tout est possible, surtout quand il s'agit de toi. » Un sourire de satisfaction se dessina sur mon visage tandis que j'observais avec un certain amusement son clin d’œil et son air malicieux. Venant de Dante, je n'étais pas surpris de tout ce déballage de sentiment. Au premier abord, je ne l'aurais jamais cru aussi sincère et romantique. Et pourtant, il l'était sans doute plus que moi. Il n'avait pas peur de ses sentiments, ni même de me les avouer. J'avais appris à lui faire confiance et notre relation n'en était que plus grande. Je l'aimais. Je l'aimais énormément. Il était le premier pour qui mes sentiments étaient aussi fort et j'espère qu'il serait le dernier depuis notre emménagement. Je n'aurais pas eu confiance en lui et en nous, je n'aurais jamais décidé de vivre à ses côtés. Et je l'avais fais parce que je croyais en notre couple, parce que j'avais en confiance en cet amour qui nous liait l'un à l'autre. J'étais fou amoureux de Dante et c'était réciproque. Le shérif adjoint me le répétait assez pour que je n'ai aucun doute sur ses sentiments à mon égard. J'étais comme lui. Je n'avais pas peur de les lui avouer. Nous trouvions probablement notre force dans notre transparence sur nos sentiments. Lui mentir sur ma véritable nature devenait de plus en plus difficile. La lui cacher était une véritable torture. Cependant, je n'avais pas le choix et j'appréhendais surtout sa réaction. Me quitterait-il ? Resterait-il muet ? Me traiterait-il comme un monstre ? Nous n'avions jamais été confronté à ce genre de situation et je redoutais chaque jour un peu plus de lui cacher ma nature de sorcier. J'allais quitter son bureau après l'avoir remis au travail. S'il rentrait ce soir, il devait terminer sa paperasse. «  J'AIME quand tu es bossy comme ça. Cela te rend incroyablement S.E.X.Y. Ok ! On va faire ça. » Un dernier sourire et je m'éclipsais de son bureau pour finalement entendre son humour du couloir. « Et, ne me prends pas une salade ou un truc du genre. Je suis pas un rongeur et je m'en fiche que cela soit bon pour la santé. »

Je revenais donc une trentaine de minute plus tard avec deux pizzas sur les bras. « Non, elles ne sont pas pour vous les mecs ! » Lançais-je aux agents de l'accueil qui avaient déjà dévoré tous les donuts que j'avais ramené. Les goinfres ! Les flics étaient tous pareil. Il suffisait de voir l'appétit du jeune Rayner pour le confirmer. Un véritable estomac sur patte... Ca m'amusait. C'était aussi pour ça que je l'aimais tant. Il me faisait rire et sourire chaque jour. « Allez, juste une part, Auggie ! » Je me stoppais devant lui pour humer la douce odeur qui s'échappait des cartons. « Appétissant, n'est-ce pas ? Et dire que ce sont les pizzas de votre boss ? Tu crois qu'il serait content s'il apprenait que tu t'es servi sans sa permission ? » D'accord, je ne faisais que m'amuser avec l'agent de police mais, dans le fond, j'avais totalement raison. « Vas-y, passe ton chemin. Je me consolerais avec les miettes restant de tes donuts... » Pauvre petit... Je lui lançais un dernier clin d’œil et retournais dans le bureau de mon homme où je le trouvais sérieusement au travail. « Monsieur est servi ! » M'exclamais-je haut et fort en pénétrant dans son bureau. Je déposais les pizzas sur l'emplacement que le trentenaire m'avait libéré et m'installais sur une des chaises face à lui. « Tu as lu dans mes pensées, mon cœur. Je meurs de faim. » Je le regardais se jeter sur son déjeuner, tel un homme n'ayant pas manger depuis des jours. Quel appétit ! « Chaud ! Chaud ! » Je riais légèrement. Il m'amusait. Et il me divertissait encore plus lorsque je le voyais agir et manger aussi mal. Je levais les yeux au ciel. Il me désespérait quelque fois. « Toujours aussi cochon à ce que je vois... » Je le taquinais et j'aimais ça. « Heureusement que tu n'es pas un porc dans tout ce que tu fais, sinon je m'inquiéterais. » J'attrapais une serviette que je lui tendais. Autant limiter les dégâts car je n'étais pas sûr qu'il avait pensé à amener une deuxième chemise au département de police. « Tiens, prends ça et essuie-toi un peu ! » Je prenais alors une part de pizza, croquant dedans directement. Je comprenais la rapidité de mon homme pour la déguster. Elle était excellente. « Et dire que ça fait deux ans, jour pour jour, que je suis avec toi. J'arrive à me demander comment j'ai pu tomber amoureux d'un type comme toi en te regardant manger de cette façon ? » Je l'embêtais encore mais Dante aimait ça. Les taquineries étaient faciles entre nous mais jamais méchantes. Nous pimentions notre quotidien par des mots bien placés et bien d'autres choses encore.
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MessageSujet: Re: « love me today, don't leave me tomorrow. » (dante r.)   « love me today, don't leave me tomorrow. » (dante r.) I_icon_minitimeVen 7 Fév - 17:41


« Monsieur est servi ! » Je souriais et mon regard lui souligna à quel point j'aimais ce genre d'annonce venant de sa part. Mon esprit s’enlisa dans quelques autres contrées bien plus sombres et humides. La porte de mon bureau restait ouverte et même si j'assumais entièrement mes penchants comme ma relation avec Auggie. Je n'étais point un exhibitionniste notoire. Il était important surtout pour un shérif adjoint de savoir se tenir. Heureusement, nous arrivions à un stade de notre relation où parfois nous n'avions pas besoin de mots pour nous comprendre. Mon beau et tendre n'avait qu'à croiser mon regard pour savoir exactement quel type de mots auraient pu sortir de mes lèvres qui se frictionnaient mutuellement tout en continuant de le fixer. C'était tout bête, mais j'appréciais cette connexion et je la chérissais. Auggie était l'homme de ma vie. Cela avait été difficile et tout un travail sur moi pour le reconnaître au grand jour, de prononcer un mardi matin entre deux tartines et un café bien fort ces deux mots si difficile à dire pour moi il y a encore un an : Je t'aime !

« Toujours aussi cochon à ce que je vois... » me taquina mon homme alors que je dévorais ma part de pizza comme un barbare viking ravageant un village. M'étalant le fromage tout autour de la bouche et sur le devant de ma chemise. « Heureusement que tu n'es pas un porc dans tout ce que tu fais, sinon je m'inquiéterais. » Je jouais de mes sourcils pour rentrer dans son jeu. J'étais loin de me vexer pour si peu et j'étais trop âgé pour changer. Mais, tout cela ne m'empêchait en rien de répondre et de l'astiquer à mon tour. « Est-ce une plainte ? Dois-je mieux me tenir chez nous ? Dois-je mieux me tenir ce soir ? » J'agitais ma bouche encore peinturluré par la nourriture et lançant un baiser vers mon bien aimé. Il savait très bien ce que je venais d'impliquer et la moitié du bureau l'avait compris. La finesse et la délicatesse était loin d'être mon fort, même si j'essayais tous les jours de m'améliorer.

« Tiens, prends ça et essuie-toi un peu ! » insista Auggie en me tendant une serviette. Je l'acceptais avec plaisir. « Merci. » le remerciai-je tout en m'essuyant la bouche et en tentant de rattraper ma goinfrerie qui avait taché le haut de ma chemise de shérif adjoint. Les notes de teinturerie avaient explosés avec moi, mais en même temps nous vivions très confortablement et nous n'avions pas à nous inquiéter de l'argent. Peut-être un peu plus après ce que j'aurais à annoncer ce soir à Auggie comme cadeau d'anniversaire pour nos deux ans. Mais, chut, c'est pas encore le moment. « Et dire que ça fait deux ans, jour pour jour, que je suis avec toi. J'arrive à me demander comment j'ai pu tomber amoureux d'un type comme toi en te regardant manger de cette façon ? » Ayant déjà mangé la moitié de ma pizza, un vrai appétit de fauve je vous rappelle. Je m'arrêtais un instant pour le taquiner à mon tour. Je posais ma main sur ma joue et penchais ma tête légèrement sur le côté. « Tu as un problème. Depuis, le temps que je te le dis. Je suis très heureux que tu décides enfin à le voir. On était presque à faire une Intervention avec Aeris. C'est un premier pas. Si fier de toi, kiddo. » terminai-je en tapotant sa main en dissimulant mon sourire taquin. Mais, je n'en avais pas terminé avec lui tout en reprenant une parte de pizza et avant de planter mes dents dans la patte encore brulante. « En même temps, au tout début de notre relation, on trouvait rarement le temps pour manger ensemble. Tu te souviens ? Grrrrr ! » rugissais-je en ajoutant un regard provocateur. Je n'avais pas peur de dire qu'à nos débuts je ne pensais pas que cela irait plus loin que nos ébats dans les draps entre moi et le journaliste de mon cœur.  

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MessageSujet: Re: « love me today, don't leave me tomorrow. » (dante r.)   « love me today, don't leave me tomorrow. » (dante r.) I_icon_minitimeSam 8 Fév - 20:13

Dante était un porc. Le regardant manger, je ne pouvais qu'être désespéré face à ça. Le fromage fondu dégoulinait, la sauce gouttait et mon homme s'en amusait presque. D'ailleurs, je lui faisais remarquer son manque de propreté pour l'embêter. Ça m'amusait. Il savait et c'était d'autant plus plaisant. Pas besoin de s'expliquer longuement, un seul regard suffisait à nous faire comprendre. Deux ans de relations et je connaissais Dante presque aussi bien que je me connaissais. Ces envies, ces rêves, ces peurs. Je connaissais tout. Et s'en était de même pour lui à mon sujet (ou presque). Je ne lui avais pas encore expliqué mes cauchemars. Je ne lui avais pas encore avoué ma véritable nature. Mais quoi qu'il arrive, mes sentiments restaient les mêmes. Je l'aimais comme un fou. « Est-ce une plainte ? Dois-je mieux me tenir chez nous ? Dois-je mieux me tenir ce soir ? » Je le fixais avec une certaine insistance. Le trentenaire savait très bien ce que je voulais dire. Il désirait me faire réagir mais je ne lui répondrais rien en plus de ce regard révélateur. Un regard qui en disait long sur mes intentions pour ce soir. Des yeux bleus qui ne se lassaient pas des allusions de l'adjoint. Sourire en coin, je déviais mon attention vers les pizzas pour me servir afin d'éviter que je ne donne plus de détails sur la soirée que je nous avais prévu.

Ne pensant plus vraiment à son pic précédent, je me retrouvais à divaguer sur mon cadeau. Lui plairait-il ? Serait-il content ? S'y attendrait-il ? Il était flic après tout et je me demandais s'il n'en avait pas une vague idée. Je croisais les doigts pour que ça ne soit pas le cas. Je dégustais alors le premier morceau de pizza que je croquais à pleine dent et surtout que je mangeais proprement. Une tâche pouvait toujours apparaître mais je n'étais pas un ogre affamé comme mon homme. « Tu as un problème. Depuis, le temps que je te le dis. Je suis très heureux que tu décides enfin à le voir. On était presque à faire une Intervention avec Aeris. C'est un premier pas. Si fier de toi, kiddo. » Je ricanais. J'avais le droit à la revanche du shérif adjoint. Je l'avais taquiné, il répliquait. Ce qui me faisait sourire, tout comme son comportement. Je plissais donc les yeux, penchant ma tête du même côté que celle du jeune Rayner. Je tentais de déceler ses intentions. En vain. Dante était imbattable. Il réussissait toujours à gagner par le bluff au poker et je le détestais pour ça car je n'arrivais jamais à lire en lui quand il ne le voulait pas. « En même temps, au tout début de notre relation, on trouvait rarement le temps pour manger ensemble. Tu te souviens ? Grrrrr ! » Je faisais mine de réfléchir malgré son regard provocateur qui me donnait d'autres envies. « Pas vraiment... J'ai surtout d'autres souvenirs en tête... » Répliquais-je avant de hausser les sourcils en direction de mon homme et de me mordre la lèvre inférieure. Il n'était pas le seul à pouvoir jouer. Entre nous deux, je ne savais pas qui était le plus joueur et surtout le plus taquin.

D'un bond, je me levais de mon siège et m'avançais vers Dante. Je me positionnais dans son dos et faisais glisser une main sur son torse. « Je me souviens d'une main parcourant ce torse... » Je penchais mon visage sur sa nuque et y déposais quelques baisers. « Je me rappelle aussi de la douceur de cette nuque... » Je le retournais sur sa chaise et m'appuyais sur ses cuisses. « J'ai aussi un flash de la force de ses cuisses autour de mes hanches... Et surtout... » Je frôlais son visage avec le mien, louchant tantôt sur sa bouche, tantôt sur son regard océan. « Je me souviens de tous ses baisers qui me manquaient dès que tu passais la porte... » Délicatement, je l'embrassais, déposant mes lèvres contre les siennes pour un échange tendre et sincère. Je ne me lasserais jamais de ces baisers. Ils me faisaient toujours autant d'effet. Et rien que pour ça, mes sentiments en étaient décuplés. Je ne m'étais jamais senti aussi bien avec quelqu'un. Je n'avais jamais été aussi heureux dans une relation de couple et je remerciais chaque jour que dieu faisait cet homme qui partageait ma vie. « Je t'aime et j'ai hâte d'être à ce soir... »
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MessageSujet: Re: « love me today, don't leave me tomorrow. » (dante r.)   « love me today, don't leave me tomorrow. » (dante r.) I_icon_minitimeDim 9 Fév - 20:30


Je le provoquais, mon homme savait que c'était une tache que je me délectais jour après jour. Rien de méchant ou de rabaissant, je n'étais pas ce genre d'homme et je détesterais être ainsi. Il n'y a rien chez mon cher journaliste que je ne voulais changer. Il n'était pas parfait, mais il avait bien des qualités qui me plaisaient. Même, si dernièrement, je commençais à m'inquiéter de ces cauchemars et de ces nuits sur le canapé. J'avais d'abord pensé que c'était une punition ou pour me souligner son mécontentement sur le cas de notre locataire impromptu. Je savais ce que Auggie pensait de mon attachement pour Lysandre car nous communiquions toujours. C'était une de nos formes, nous avions eu des bas comme tout couple mais nous avions toujours trouvés la force de mettre nos égos de côté pour mettre les choses sur la table. Je savais qu'il était en désaccord sur le fait que je prenne Lysandre sous notre toit, mais je trouvais important de me battre pour un jeune homme qui n'avait jamais eu de chance dans sa vie.

Mais, j'avais beau taquiner mon beau et tendre, il ne semblait pas mordre à l’hameçon et ma part de mon pizza encore coincé entre mes dents, je bouillonnais de l'intérieur de le trouver si détacher de mon regard provocateur. Nous n'avions besoin de simplement évoquer nos débuts pour que je me rappelle tous ces merveilleux souvenirs. Je ne regrettais rien et je chérissais même nos silences, nos erreurs de parcours et quelques non-dit comme il peut arriver souvent. Par contre, Auggie commença à m'intriguer quand je l'entendis me dire : « Pas vraiment... J'ai surtout d'autres souvenirs en tête... » Je posais mon morceau de pizza et m'essuyais la bouche avec la serviette que mon homme m'avait gentiment tendu. Je montrais mon côté intrigué car je sentis immédiatement que mon cher journaliste avait décidé de jouer lui aussi avec moi. Je marquais un léger détachement tout en m'enfonçant dans mon siège comme si cela ne me touchait pas. Je répondais rien et je n’émettais aucun son. Muet comme une tombe. Tout n'était que jeu ! Le plus doux et amoureux des jeux !

« Je me souviens d'une main parcourant ce torse... » Mon visage resta crispé et autoritaire pour tout simplement l'embêter alors que ses mains me touchaient. « Je me rappelle aussi de la douceur de cette nuque... » J'étais très doué au poker et mon homme le savait pertinemment alors que ses doigts brulaient mon épiderme. Brulaient de l'envie qu'il me touche encore et encore. Mon corps ne pouvait que me trahir. « Je me souviens de tous ses baisers qui me manquaient dès que tu passais la porte... » Mon regard océan ne fixait plus que lui. Il était l'homme de ma vie. Il m'avait ensorcelé. Hypnotisé. Un léger commençant lentement à glisser de chaque côté des mes lèvres envoutées par sa bouche et venant me délivrer d'un baiser que j'attendais et que je ne pouvais plus me passer. Je tournais la tête vers la porte ouverte et lui désignait du regard tout le bureau maintenant tourné vers nos rapprochements. « Je pense que tu leurs as offert plus que des donuts aujourd'hui... » Cela ne me dérangeait pas. Je venais l'embrasser à mon tour.

« Bon, les gars, vous voulez du boulot ? Si vous vous ennuyez, je peux aller vous envoyer faire la circulation. Des volontaires ?» lâchai-je avec autorité et soudain toutes les têtes retournèrent à leurs travaux respectifs. Je fermais la porte de mon porte. J'allais m'installer sur le rebord de mon bureau et invitais Auggie à venir s'installer au plus prêt de moi. Puis, ma main alla caresser son visage, le fixant de mon regard océan amoureux. « Moi aussi ils me manquaient. Je ne sais pas ce que je ferrais si je ne t'avais plus. Je t'aime aussi, Auggie.» Je me penchais et venais apposer mes lèvres sur les siennes d'une manière plus poussée et langoureuse, enfonçant ma langue entre ses lèvres. Appuyant et lovant ma bouche contre la sienne dans un baiser long et sensuel. je me détachais avec toute la lenteur du monde tout en gardant entre mes dents sa lèvres inférieure que je décidais finalement de lâcher. « Qu'est ce que j'ai envie de t'offrir ton cadeau maintenant...Mais, cela serait contraire aux règles ? Je suppose que je dois te l'offrir ce soir ? » Toujours plongé dans son regard je lui faisais comprendre que je serais là, que j'allais me débrouiller. Je ne savais pas encore comment j'allais faire, mais je trouverais. Qu'est ce que je ne ferrais pas pour l'homme que j'aimais le plus au monde ?
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MessageSujet: Re: « love me today, don't leave me tomorrow. » (dante r.)   « love me today, don't leave me tomorrow. » (dante r.) I_icon_minitimeLun 10 Fév - 18:30

J'aimais cet homme. Le shérif adjoint était l'homme de ma vie, celui avec lequel je me voyais finir mes jours. Je n'aurais jamais cru pouvoir retomber amoureux mais, avec Dante, je ne me forçais pas. Tout était naturel. Notre histoire était la chose la plus précieuse pour moi, à égalité avec celle que j'avais avec ma jumelle. Je plaçais Dante et Aeris sur le même palier et je ne pourrais jamais choisir entre eux deux. Je les aimais tous les deux et serais complètement perdu sans eux. Embrassant une dernière fois mon homme, je me redressais, lui disais quelques mots et me retournais lorsque ce dernier me désignait du regard la porte de son bureau. « Je pense que tu leurs as offert plus que des donuts aujourd'hui... » Je souris, haussant les sourcils quand mon regard croisa celui de l'agent à l'accueil. Je reportais mon attention sur Dante et ses lèvres me surprirent à venir contre les miennes pour un nouveau baiser. C'était simplement divin, comme chaque instant partagé avec le jeune Rayner. Je ne pourrais jamais me lasser d'être avec lui, de l'embrasser, de rigoler aux éclats en sa compagnie. J'avais tant de projets en tête, tant d'espoir pour nous deux que je ne me voyais pas vivre sans lui. Nous avions pourtant chacun notre jardin secret mais cela n’entachait aucunement notre amour. Cependant, le fait que je sois sorcier posait problème et lui cacher ma nature rendait mon aveu de plus en plus difficile au fil des jours.

« Bon, les gars, vous voulez du boulot ? Si vous vous ennuyez, je peux aller vous envoyer faire la circulation. Des volontaires ? » Autoritaire... J'aimais le voir ainsi. J'adorais le voir diriger son équipe. Il était le numéro deux du commissariat et tout le monde lui devait obéissance et respect hormis le shérif. Il était connu de tous les agents et même de tous les habitants de Newton. Mon homme était une personnalité importante de la ville et je devais bien avouer qu'être son compagnon me réjouissait. Je le suivais alors du regard lorsqu'il referma la porte pour ensuite s'appuyer sur son bureau. Je l'y rejoignis et sentais sa main sur ma joue. J'y déposais un simple baiser avant de relever mon visage vers ses yeux qui me fixaient. « Moi aussi ils me manquaient. Je ne sais pas ce que je ferrais si je ne t'avais plus. Je t'aime aussi, Auggie. » Je souris encore une fois, ravi d'entendre ces mots. Se sentir aimer était le sentiment le plus profond et le plus fort que je connaissais autant que celui d'aimer en retour la personne désirée. D'ailleurs, Dante provoqua à nouveau cette sensation lorsque ses lèvres rencontrèrent à nouveaux les miennes dans un baiser plus tendre et plus langoureux. La porte de son bureau était maintenant fermée et j'avais la nette impression qu'il se sentait libéré de l'image qu'il aurait pu donner. Je savais que rien ne le dérangeait, qu'il n'était pas du genre à nous cacher et surtout, j'appréciais de ne pas être épier par ses collègues. Je posais mes mains sur ses hanches, me délectant de son baiser avant de remarquer son air séducteur et coquin quand ce dernier garda ma lèvre entre ses dents. Il me lâcha.

« Qu'est ce que j'ai envie de t'offrir ton cadeau maintenant...Mais, cela serait contraire aux règles ? Je suppose que je dois te l'offrir ce soir ? » Je posais mon index sur ses lèvres, l'incitant à se taire. Je ne voulais pas connaître son cadeau. Pas maintenant alors que je nous avais organisé un dîner romantique dont je devais toujours faire les courses pour être pouvoir gérer en cuisine. Je finis par acquiescer d'un signe de tête. Il devait vraiment attendre ce soir mais ma curiosité - parfois déplacée - en prenait un coup. Je voulais tellement savoir, tellement connaître son petit secret que j'en étais tout excité. Je devais me tenir et rester sérieux. Ne pas y penser pour le restant de la journée serait difficile. Cependant, j'aspirais à découvrir son cadeau en même temps qu'il découvrirait le mien. « On attends ce soir... » Lui répondis-je, non convaincu moi-même de ma réponse. Ma curiosité journalistique me tuerait. « Même si j'en ai pas envie... Mais tu me dis rien. Je ne veux rien savoir. » Je m'écartais de lui, faisant quelques pas dans son bureau avant de revenir vers lui gentillement. Je posais une main sur son torse comme pour l'amadouer. « Je peux avoir un indice, par contre, non ? Un tout petit ? Juste pour me faire patienter jusqu'à ce soir. Je l'ai mérité, tu ne crois pas ? » Je lui faisais un sourire en coin et des yeux tendres. Je pourrais aller plus loin. L'attendrir et le rendre vulnérable par mes charmes et d'autres atouts à mon avantage. Après tout, je connaissais ces points faibles et je pouvais très bien les utiliser contre lui. « S'il te plaiiiiiiit. » Insistais-je en m'accrochant à la cravate de son uniforme.
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MessageSujet: Re: « love me today, don't leave me tomorrow. » (dante r.)   « love me today, don't leave me tomorrow. » (dante r.) I_icon_minitimeMar 11 Fév - 16:04


Je mourrais de cette envie de tout lui dire. Celle-ci débutait à la boucle de ma ceinture et remontait boutons après boutons le long de ma chemise. Cela électrisait mon sang, mon épiderme et les quelques poils blonds qui couvraient mon abdomen. C'était douloureux et grisant à la fois. Ce cadeau, j'y avais mis toute mon énergie, mon temps libre et mon amour. Et, comme j'étais quelqu'un de faible, j'attendais de recevoir les louanges de mon présent avec impatience depuis de longs jours. Mais, nous devions attendre ce soir, c'était le but. Nous surprendre et mon homme était d'accord avec moi. « On attends ce soir... » Même, si je le trouvais très peu convaincant ou en tout cas mon cher et tendre m'avait habitué à plus de fermeté. Me perdant dans son regard, qu'est-ce que j'avais envie de passer l’après-midi à l'embrasser et fuir mes responsabilités. Passer ma main dans ses cheveux et tout simplement profiter de son si beau visage, comme ces longs dimanches dans le lit quand je pouvais passer des heures à le regarder dormir avant qu'il s'éveille.

« Même si j'en ai pas envie... Mais tu me dis rien. Je ne veux rien savoir. » Mon sourire grimpa jusqu'au début de l'arrête de mon nez tellement je le trouvais adorable dans cette situation. Pourtant, son cadeau était si proche, s'il pouvait savoir ? Au moins, celui-ci avait été facile à dissimuler dans notre dupplex et pour être certain que Auggie ne tombe pas dessus. J'avais demander le concours de Lysandre et j'avais caché le présent de mon bien aimé dans sa chambre. Connaissant leurs relations, je savais très bien que Auggie ne s'aventurait pas dans la chambre de notre locataire impromptu. Bien sûr, dans ma malchance, Lysandre était un très bon négociateur et j'étais de corvée pour l'emmener au centre commercial pour les trois prochains mois. Ma carte gold en otage, ce qui me faisait finalement le plus peur dans l'histoire. Mais, pour revenir à Auggie, j'agitais la tête de droite à gauche pour bien lui appuyer que je ne lui dirais rien et cela malgré toute torture possible.

« Je peux avoir un indice, par contre, non ? Un tout petit ? Juste pour me faire patienter jusqu'à ce soir. Je l'ai mérité, tu ne crois pas ? » Je m’esclaffais et prenais un instant sa main sur mon torse pour l'embrasser. « Tu sais que tu es adorable quand tu fais ça ? » Je le pensais et je fixais ses yeux qui tentaient de m'attendrir. Il avait déjà gagné, mais j'avais décidé de le faire mariner encore un peu. J'essayais de me montrer le plus détaché possible et cela même quand sa main s'accrocha à ma cravate et qu'il insista dans une demande qui ne pourrait me laisser insensible. « S'il te plaiiiiiiit. » Je tirais lentement ma cravate pour la faire glisser des doigts du journaliste et déposait un baiser rapide sur le bout de son nez. « Très bien. Je vais te donner un indice, mais tu devras m'en donner ainsi. Nous sommes d'accord ?» demandai-je, mais je me doutais que j'aurais son accord.

« Alors, mon indice est...» Je prenais mes distances et fixais Auggie dans une torture que j'avais décidé de faire durer. Jouant de mes sourcils en petite vaguelette car nous aimions nous chercher et nous taquiner. Si, j'avais fait autrement, je pense que mon homme m'aurait pensé malade. Puis, quand l'attente me sembla assez importante, je tournais mon regard vers le porte-manteau dans le fond de mon bureau. «...Ton cadeau tient dans la poche intérieure de ma veste et comme tu sais que j'aime te torturer mon amour.» Je m'approchais et glissais mes mains de chaque côté des hanches puissantes de mon beau brun. Je collais mon bassin contre le sien. « Ton cadeau s'y trouve actuellement. Tu pourrais l'avoir ici et maintenant, mais non tu devrais attendre ce soir.» murmurai-je à son oreille. Je me penchais sur sa nuque et y déposait un long baiser.
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MessageSujet: Re: « love me today, don't leave me tomorrow. » (dante r.)   « love me today, don't leave me tomorrow. » (dante r.) I_icon_minitimeMar 11 Fév - 19:58

Cette histoire de cadeau attisait ma curiosité. Quel était celui de mon homme ? L'avait-il depuis longtemps ? Où le cachait-il ? Tout ceci me tracassait l'esprit car ma grande curiosité en prenait un coup. Je ne voulais pas savoir et pourtant mon instinct me poussait au vice, quitte à avoir un indice pour assouvir ma pulsion journalistique. « Tu sais que tu es adorable quand tu fais ça ? » Qu'il était cruel de me faire languir de cette manière. Qu'il était doué pour me faire mariner de cette façon. J'étais à sa merci, même si je ne doutais pas de ma persuasion. Il me donnerait cette indice mais Dante s'amusait tout d'abord avec moi. Il le faisait assez souvent. Ma curiosité me tuerait et il en jouait. Ça m'énervait d'être aussi faible face à tant de mystère. Je m'accrochais donc à la cravate de mon homme pour occuper mes pensées. Cependant, ce dernier la glissa pour qu'elle m'échappe. J'en revenais donc à mon point de départ, faisant une moue de chien battu. « Très bien. Je vais te donner un indice, mais tu devras m'en donner ainsi. Nous sommes d'accord ? » Je soupirais, faisant mine de réfléchir, bien que ma décision était déjà prise. « Bon d'accord, vas-y ! » Finis-je par lui dire avec une certaine impatience en gesticulant légèrement pour la lui montrer. Le supplice devenait infernal.

« Alors, mon indice est... » Je restais sur ma fin, m'attendant à ce qu'il continue sa phrase. Le shérif adjoint n'en fit rien. Alors qu'il s'écartait de moi, je lui suivais du regard. Le plus taquin était probablement mon homme à cette heure. Il avait le pouvoir en main et je m'en remettais à lui. Ce qui me dérangeait au plus haut point. J'avais tellement envie de connaître cette indice que me faire languir était une torture que je ne méritais pas. Pourtant et pour Dante, le jeu en valait la chandelle et je tombais bien évidemment dans son piège. « Allez... Tu veux me tuer d'impatience ou quoi ? Dis-moi. » Il réagit enfin. J'affichais un grand sourire et suivis son regard jusqu'au porte manteau. Je ne comprenais pas où il voulait en venir. « ...Ton cadeau tient dans la poche intérieure de ma veste et comme tu sais que j'aime te torturer mon amour. » Encore une fois, j'attendais la suite. Cependant, le trentenaire se rapprocha de moi sans un mot et glissa ses mains sur mes hanches. Il colla son bassin contre le mien tandis que j'enroulais mes bras autour de son cou. Il me murmura la suite dans le creux de mon oreille. « Ton cadeau s'y trouve actuellement. Tu pourrais l'avoir ici et maintenant, mais non tu devrais attendre ce soir. » Ma bouche resta entrouverte. Dante déposa un langoureux baiser dans ma nuque alors que je restais stupéfait par sa révélation. « Tu es cruel ! » Déclarais-je finalement alors que je reculais mon visage du sien. Je m'échappais de son emprise pour me diriger vers le porte-manteau en question.

Je lançais un dernier regard en direction de Dante avant de me concentrer sur sa veste. Il était vraiment cruel de m'avoir dit ça. Je me demandais ce qu'il pouvait avoir en tête. Le cadeau en question devait être petit ou alors cela tenait sur un billet. Était-ce un concert ? Un voyage ? Autre chose ? Il y avait tellement de possibilités que mon esprit ne pouvait pas tout imaginer. « Poche intérieure droite ou gauche ? » Lui demandais-je finalement pour l'embêter. Je savais son cadeau si proche... C'était insupportable. Cependant, alors que je tendais ma main vers sa veste, je finis par la fermer en un poing que je reculais de cette tentation . « Non ! Je serais patient ! » Je me retournais vers mon homme et l'incendiais. « Et toi, tu ne m'en aurais même pas empêché, hein !? » Revenant à ses côtés, je lui donnais un léger coup dans l'épaule. M'aurait-il vraiment laissé fouiller dans sa poche ? Ou alors m'avait-il manipulé en me faisant croire que son cadeau se trouvait dans sa poche ? Je restais sceptique car Dante est l'expert en bluff. Je ne savais pas quoi penser. Cependant, je préférais ne plus y penser pour me focaliser sur l'indice que je pouvais bien lui donner.

« A mon tour maintenant ! » Je lui lançais un sourire sadique et m'appuyais sur son épaule en le fixant d'un air amusé. Que pensait-il avoir déclenché ? En jouant avec ma curiosité, il avait réveillé mon esprit vengeur. Je réclamais vengeance et pour cela rien de mieux que lui faire une petite chasse au trésor, communément appelé 'enquête' pour un flic comme lui. Comme j'étais certain qu'il ne rentrerait pas avant moi, je pouvais me délecter de ce petit jeu. « Commençons... » J'haussais les sourcils avant de continuer. « Déjà sache que je ne vais pas te donner un indice mais une sorte de mini-enquête à résoudre... T'es flic, tu devrais t'en sortir. » Je déposais un baiser sur sa joue et m'éloignais. « Alors, suite à l'anniversaire de votre rencontre, un cadeau a été caché dans votre loft. D'après les dernières informations, vous êtes déjà passés ce matin à côté de sa cachette. Vous l'avez même effleuré de prêt en vous habillant ce matin. Cependant, à la vue de cet incident, l'heureux acheteur a fini par le déplacer dans un endroit qui lui était propre et dans lequel vous ne fouillez pratiquement jamais sans l'autorisation de son propriétaire. » Je faisais les cents pas dans son bureau tout en imaginant au fil de mes mots cette enquête que je lui donnais. « En ce qui concerne le cadeau en lui-même, il est petit et peut tenir dans la poche intérieure droite ou gauche d'une quelconque veste. » Je lançais un dernier indice au shérif adjoint avant de retourner vers lui. Je l'embrassais tendrement. « A toi de trouver et, si t'as de la chance, tu sauras où fouiller ce soir quand tu rentreras. »
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MessageSujet: Re: « love me today, don't leave me tomorrow. » (dante r.)   « love me today, don't leave me tomorrow. » (dante r.) I_icon_minitimeMer 12 Fév - 18:41



J'étais content que le journaliste de mon cœur accepte mes conditions. Je n'avais pas eu vraiment peur, mais je sais parfois il peut être mal luné comme tout un chacun. Je souriais donc davantage montrant tout l'avant de mes dents blanches en l'entendant me dire. « Bon d'accord, vas-y ! » Son impatience le rendait adorable et cela même si je l'avais déjà dit. Déjà, il n'y avait pas grand chose chez mon homme que je ne trouvais tout simplement pas merveilleux. J'avais envie de le prendre dans mes bras et de ne plus le lâcher, mais en attendant je lui offrais son indice. Ou en tout cas, j'allais lui donner une fois après l'avoir un peu torturé comme à mon habitude. Cela ne loupait pas et je profitais de son petit caractère qui me rappela à l'ordre. « Allez... Tu veux me tuer d'impatience ou quoi ? Dis-moi. » s’exaspéra l'homme contre lequel je me rapprochais jusqu'à qu'il glisse ses mains autour de mon cou.

« Tu es cruel ! » m'abandonna mon homme après ma révélation et avoir désigné ma veste sur le porte-manteau. Maintenant, il savait même si je pouvais sentir dans son regard qu'il me testait. Est-ce que j'étais entrain de mentir devait-il se demander. Je n'allais pas lui donner satisfaction et en plus j'allais devenir encore plus cruel car le journaliste me demanda : « Poche intérieure droite ou gauche ? » Je déposais un baiser sur sa nuque à nouveau et mordait légèrement sa peau cette fois. « Tu ne m'as demandé qu'un seul indice... » Je vis Auggie tendre sa main vers ma veste, mon cœur loupa un battement car il y avait eu aucun mensonge de mon côté. Son cadeau était bien là. Tout prêt. color=steelblue]« Non ! Je serais patient ! »[/color] J'abandonnais un grand soupir de soulagement. « Et toi, tu ne m'en aurais même pas empêché, hein !? » Je haussais les épaules alors que je recevais son coup d'épaule, mais j'avais eu peur. J'avais eu peur qu'il fouille ma poche et trouve son cadeau. Je ne savais même pas si celui-ci allait lui plaire.

« A mon tour maintenant ! » « Vas-y, je suis prêt ! » ajoutai-je en claquant mes paumes sur mes genoux. Dévorant le regard magnifique de mon homme qui avait cet éclat vengeur. « Commençons... » Il allait me torturer et j'adorais déjà cette idée. « Déjà sache que je ne vais pas te donner un indice mais une sorte de mini-enquête à résoudre... T'es flic, tu devrais t'en sortir. » J'aimais beaucoup cette idée. C'était original, tout comme lui. Qu'est ce qu'il était beau ! Je n'avais envie que d'une chose à présent : son corps nu contre le mien. « Alors, suite à l'anniversaire de votre rencontre, un cadeau a été caché dans votre loft. D'après les dernières informations, vous êtes déjà passés ce matin à côté de sa cachette. Vous l'avez même effleuré de prêt en vous habillant ce matin. Cependant, à la vue de cet incident, l'heureux acheteur a fini par le déplacer dans un endroit qui lui était propre et dans lequel vous ne fouillez pratiquement jamais sans l'autorisation de son propriétaire. » Ma main sous mon menton, j'étais maintenant en mode réflexion intense comme un Sherlock aux mèches blondes. « Hum...Ok...» Je pensais à la salle de bain car c'était dans cette pièce que je m'habillais tous les matins. Mais, que pouvait-on cacher dans une salle de bain ? Des sels de bains ? La suite étant bien plus énigmatique. Un endroit sans l'autorisation d'Auggie. Il avait son dressing et les tiroirs de son bureau dans lequel il entassait ses dossiers pour ses articles qu'il travaillait à la maison.

« En ce qui concerne le cadeau en lui-même, il est petit et peut tenir dans la poche intérieure droite ou gauche d'une quelconque veste. A toi de trouver et, si t'as de la chance, tu sauras où fouiller ce soir quand tu rentreras. » Je profitais de son tendre baiser et emprisonnait à nouveau en l'attrapant par les hanches. « Je pense que vous aurez droit à une fouille en règle ce soir en rentrant Monsieur Lannister. » Je le ramenais jusqu'à moi et mes mains commencèrent à jour avec le col de son haut. « Car, là, je pense à deux endroits que vous n'aimez pas que j'y plonge le bout de mon nez. Il y a votre moto et vos affaires. Je pense pour le début de mon enquête mettre de côté votre moto. » Mes lèvres prirent soins d'embrasser passionnément les siennes. « J'espère que vous résisterez lors de cette fouille... » m'amusai-je avant de descendre mes mains sur la boucle de sa ceinture. Je me laissais à jouer avec sans pourtant la défaire, simplement pour attiser l'envie et le désir de mon bien-aimé et faire monter la tension dans ce bureau.


Dernière édition par Dante Rayner le Jeu 13 Fév - 20:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « love me today, don't leave me tomorrow. » (dante r.)   « love me today, don't leave me tomorrow. » (dante r.) I_icon_minitimeJeu 13 Fév - 16:34

Je me délectais de l'effet que faisait ma petite enquête improvisée face à Dante. Il semblait intrigué et réfléchissait pourtant à la cachette de mon cadeau qui maintenant ne se trouvait pas très loin de lui. En effet, après la frayeur de ce matin, j'ai eu la brillante idée, comme lui, de le garder sur moi. Je l'avais rangé dans mon sac en bandoulière et amenais au travail. J'assurais mes arrières car je voulais la surprise et la joie sur le si beau visage de mon homme quand il le découvrirait. C'était notre anniversaire et pour le fête j'avais trouvé ce qui me paraissait être le plus adéquate pour célébrer nos deux ans de vie commune. Je l'embrassais tendrement et me faisais ensuite emprisonner par les mains de jeune Rayner. Je lui souriais, sentant ses caresses sur mes hanches. « Je pense que vous aurez droit à une fouille en règle ce soir en rentrant Monsieur Lannister. » Il me colla contre lui et jouait avec mon haut. Le connaissant bien, je connaissais ses intentions. L'entendre m'appeler 'Monsieur Lannister' m'amusait. J'étais toujours étonné mais la surprise faisait justement que ces deux mots étaient appréciés. Je posais une main sur son torse. « Car, là, je pense à deux endroits que vous n'aimez pas que j'y plonge le bout de mon nez. Il y a votre moto et vos affaires. Je pense pour le début de mon enquête mettre de côté votre moto. » Je le laissais m'embrasser, tentant de ne pas faiblir afin qu'il découvre pas immédiatement le lieu de son cadeau. Il était sur la bonne voie bien que mes affaires personnelles englobaient encore beaucoup trop de possibilités. Je le laisserai donc mariner encore un peu. « J'espère que vous résisterez lors de cette fouille... » Je sentais ses mains glisser sur ma ceinture. Son regard le trahissait mais, comme pour l'exciter plus qu'il ne l'était, je ne descendais ma main de son torse à sa cuisse. Elle glissa finalement sur ses fesses. « Promis, je ne ferais pas appel à mon avocat, monsieur l'agent. »

J'agrippais alors ses fesses, leur donnant une légère tape, et le forçais à s'asseoir sur son bureau. Je lui écartais les jambes et venais m'immiscer entre elle avec un certain plaisir que je ne dissimulais pas. Je caressais ensuite ses cuisses de mes deux mains et déposais de nombreuses fois mes lèvres sur ses joues, sa nuque et ses lèvres. « Dis-toi que ce soir, tu auras le droit à bien plus que ça... Dis-toi que ce n'est qu'un avant-goût de la soirée que je t'ai organisé... » Lui murmurais-je entre chacun de mes baisers. Finalement, je tirais une dernière fois sur sa cravate, venant capturer ses lèvres dans une dernière embrassade qui ne fera que rendre ces heures longues et pénibles avant notre dîner. Comme pour le frustrer, je déposais finalement ma main sur son entre-jambe que je caressais quelques secondes avant de m'écarter de lui. Je haussais les sourcils et le regardais alors d'un air plus que provocateur. « Tu as une raison de plus pour être à l'heure ce soir, mon beau. » Bien que Dante devait se douter que notre soirée ne resterait pas platonique, je voulais qu'il sache parfaitement ce que j'avais prévu pour que tout soit parfait. Un dîner succulent, un échange de cadeau et pour terminer une nuit d'amour dont il se souviendrait pour les semaines à venir. Je l'espérais en tout cas.

Mon téléphone sonna. Reprenant mes esprits, je me penchais sur mon blouson pour l'en sortir. Je regardais le numéro et découvrais celui du journal. Je décrochais en m'excusant d'avance auprès de mon homme. « Auggie Lannister. » Mon rédacteur en chef était de l'autre côté. Je soupirais, désespéré de devoir mettre court à ce déjeuner tant désiré. « Très bien, monsieur. J'y vais immédiatement, je ne suis pas loin. » Je raccrochais et rangeais mon portable dans la poche de mon jean. Je relevais mon visage vers Dante et m'approchais de lui. « Je suis désolé. Je dois y aller. Y'a eu un accident pas loin d'ici et mon boss veut que je m'en charge. » Je l'embrassais rapidement avant de remettre mon blouson. J'attrapais mon sac en bandoulière que posais sur mon épaule. Je m'apprêtais à partir mais, alors que j'avais la main sur la poignée de sa porte, je rebroussais chemin pour lui donner un dernier baiser. Il le méritait et j'avais hâte d'être à ce soir. « Je t'aime, tu le sais n'est-ce pas ? » Lorgnant légèrement sur les pizzas, j'en pris un morceau. « Tu ne croyais pas que j'allais tout te laisser. » Lui dis-je avec une certaine ironie. Je croquais dedans, embrasser une dernière fois mon homme et m'éclipsais de son bureau. « A ce soir ! »
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MessageSujet: Re: « love me today, don't leave me tomorrow. » (dante r.)   « love me today, don't leave me tomorrow. » (dante r.) I_icon_minitimeJeu 13 Fév - 20:53



J'étais presque d'être certain d'avoir raison pour ses affaires. Après, il est vrai que cela pouvait englober pas mal de chose, mais mon cher et tendre avait été bien trop généreux en indice. Si, l'objet il l'avait déplacé, je pouvais retirer son dressing et son bureau. Je misais donc à présent pour ses poches ou alors son sac en bandoulière. Car, j'avais eu au début de notre relation la mauvaise habitude de chercher dans ses poches. Je pourrais accuser mon travail, mais en vérité j'étais un homme extrêmement jaloux. Je me soignais, attention ! Mais, au début, j'étais obligé de fouiller ses poches pour vérifier s'il n'allait pas voir ailleurs. Je le trouvais tellement merveilleux et attirant. Je savais pour avoir vu le regard des hommes de Newton sur sa personne qu'il aurait l’embarra du choix si nos chemins devaient se séparer. Je savais par exemple que ce cher Clarke n'attendait que ça, en attendant je portais de ces lèvres. Des lèvres qui n'appartenaient qu'à mes désirs les plus ardents.

« Promis, je ne ferais pas appel à mon avocat, monsieur l'agent. » Je m’esclaffais devant cette repartie et l'embrassais une nouvelle fois. Qu'est ce qu'il me tardait d'être à ce soir à présent. Auggie avait été trop cruel de venir ce midi. Moi, qui avait réussi à me plonger dans le travail pour que la journée passe plus vite. J'allais devoir attendre jusqu'à ce soir pour retrouver le goût de sa peau sur mes papilles et son odeur que j'emportais partout où j'allais. Ma surprise ne fut qu'un autre jeu d'apparence quand les mains de mon homme me forcèrent à m'asseoir sur mon bureau. Mes cuisses écartaient, je venais bloquer mes jambes derrière son bassin pour profiter des bienfaits de sa bouche sur mes lèvres et sur ma nuque. Quel paradis ! « Dis-toi que ce soir, tu auras le droit à bien plus que ça... Dis-toi que ce n'est qu'un avant-goût de la soirée que je t'ai organisé... » J'étais en son pouvoir. Je n'étais plus qu'un pantin en attente du moindre geste de sa part, mes lèvres entrouvertes et mon souffle haletant. Mon homme savait qu'il était le seul à me rendre autant en « en demande » et il savait aussi qu'une partie de mon égo de mâle détestait cela. Mais, je l'étais bien, en demande, mon entre-jambe le cria alors que la main du journaliste se posa sur elle quelques instants. « Tu as une raison de plus pour être à l'heure ce soir, mon beau. » mes poches ainsi gonflées, je lui lançais un regard des plus sombre et je ne pouvais m'empêcher d’abandonner un grognement. « Tu sais que j'ai une réunion avec le maire dans quinze-minutes ? Je me débrouille comment avec ça maintenant ? » ajoutai-je en plaisantant. J'avais hâte d'être à ce soir. Une nuit parfaite. Une nuit magique où j'avais hâte de découvrir son cadeau et de lui offrir le mien.

« Auggie Lannister. Très bien, monsieur. J'y vais immédiatement, je ne suis pas loin. Je suis désolé. Je dois y aller. Y'a eu un accident pas loin d'ici et mon boss veut que je m'en charge. »  J'avais repris place dans mon fauteuil, croisant les jambes car j'attendais la descente de cette poussée sanguine. « Pas de problème. J'ai une réunion comme je t'ai dit. » J'étais content que Auggie revienne sur ses pas et vienne m'embrasser. « Je t'aime, tu le sais n'est-ce pas ? » Me renfonçant derrière mon bureau, je tournais ma tête pour lui répondre ce que j'avais sur le cœur. « Je t'aime aussi et tu ne me le diras jamais assez. Donc continue. » Je lui laissais le morceau de pizza avec plaisir et souriais devant cette fringale. « Tu ne croyais pas que j'allais tout te laisser. A ce soir ! » Je n'avais pas oublié que de base je devais pas être là. Je le soulignais pour taquiner mon homme. « Peut-être... » Puis, je retournais dans mes dossiers, laissant Auggie s'éclipser.
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