Sujet: « i used to be my own protection » (klaus b.) Sam 15 Fév - 12:56
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Je marchais dans la rue, arpentant ce quartier après être passé au département de police pour saluer Dante. Étant dans les environs, je ne pouvais pas ne pas y mettre les pieds. C'était une sorte d'obligation, une sorte de rituel que j'avais mis en place et qui semblait satisfaire aussi bien le shérif adjoint que ces collègues. Allez savoir pourquoi l'agent de l'accueil me tapait toujours la discute ? Comme si j'étais une bouffée d'air frais dans sa journée même si je n'aspirais à être que celle de mon homme. Téléphone portable en main, je regardais le trajet pour rejoindre le témoin du dernier cambriolage en date à Newton. Ce n'était pas si loin mais la route méritait que je prenne ma moto pour le rejoindre. J'y serais en à peine quelques minutes et je repartirais sûrement assez rapidement après que la personne en question ait répondu à toutes mes interrogations sur le sujet. Cependant, en passant par pur hasard devant le Coney Island Ice Cream Cafe, mon regard fut immédiatement attiré par ce visage que je ne connaissais que trop bien. Rangeant mon téléphone dans la poche de mon jean, je ne réfléchis aucunement aux conséquences ni mêmes à l'image que je donnerais aux différents clients. J'entrais dans le café et dans un élan indéfinissable, je donnais une gifle à Klaus en y mettant toute ma haine, toute ma colère et toutes ses émotions négatives que j'avais gardé en moi depuis tout ce temps.
Il méritait plus. Un poing, probablement. Un coup de pied entre les jambes, encore plus. Mais j'étais resté soft tout en étant d'une extrême violence. D'ailleurs, la marque de ma main se voyait toujours sur sa joue et j'en étais plutôt fier. « Pour une fois que je ne te trouve pas avec un whisky à la main... » Lui lançais-je alors que j'attrapais sa tasse pour en boire une gorgée. Je recrachais le contenu presque aussitôt sur lui. « Toujours un alcoolique dans l'âme à ce que je vois... » J'avais ce sentiment amer qui ne pouvait pas disparaître. Klaus m'avait traité comme un moins que rien, comme un jouet la dernière fois que nous nous étions vu et je regrettais amèrement d'avoir été si facilement attiré dans ses draps autrefois. Il m'avait humilié cette nuit à la Nouvelle-Orléans et cela devant tout le monde. Il m'avait rendu vulnérable. Il m'avait pris pour son chien, pour une bonne poire qui n'était là que pour le servir. Je me rappelais encore des ces dernières paroles : « Soit on baise, soit tu fermes ta gueule... Oh non t'sais quoi, vas me chercher un verre... » et il s'était barré, me laissant comme un con au milieu d'une foule qui me jugeait et s'amusait de ma situation. « Qu'est-ce que tu fais ici, Black ? Pourquoi t'es à Newton ? » Lui demandais-je sur un ton sec et détaché.
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Sujet: Re: « i used to be my own protection » (klaus b.) Sam 15 Fév - 14:58
Lorsque tu te fais discret, observes les gens en silence, finis par enivrer ton esprit parce que tu ne trouves rien d'intéressant à te mettre sous la dent, on dirait que y'a toujours un connard pour jouer les trouble-fêtes. Ce n'est pas l'acoolo du coin qui se prend pour superman, ou le gros lourdeau qui finis par se ridiculiser en publique non, c'est simplement le passé qui te reviens en plein visage comme le retour du boomerang lancé à pleine vitesse. Pour un affront comme celui-ci et dans une autre ville , je n'aurais pas cherché à comprendre et aurait cramé ce petit bâtard et les témoins de la scène. Mais ce coup-ci la situation est quelque peu délicate. D'un côté t'as un abruti qui se jette sur toi, -Passion ardente? Rancœur ? et de l'autre tu as tous ces regards -que tu ne voulais pas attirer- qui se posent sur vous. Bravo Auggie, tu gagnes une manche, mais pas la bataille. Alors que ma joue est en feu dû à la violence de l'impact, ma mâchoire se crispe laissant l'émail de mes dents grincer et menacer de se fissurer sous la pression. Mes poings se serrent, eux aussi et le tremblement visible, n'est que la haine qui menace de lui gicler au visage. Des images mentales dansent dans ma tête, le genre d'images où je l'entend hurler de douleur et me supplier d'arrêter le supplice en mettant un terme à ses jours. Sauf que tout cela est impossible, n'est-ce pas? Premièrement parce que je tente de me faire discret pour atteindre mon but premier, deuxièmement parce que je ne sais pas à qui j'ai à faire et pour finir parce que l'alcool a bien entamé son travail sur mon cerveau et que tout action irréfléchie sera, dès demain, un regret aux conséquences désastreuses. « Pour une fois que je ne te trouve pas avec un whisky à la main... » Si je le laisse cracher son venin c'est tout simplement pour m'en tenir à mon idée première, ne laisser aucun parasite nuire à mes plans. « Toujours un alcoolique dans l'âme à ce que je vois... » Le second affront est de taille, Auggie s'empare de ma tasse sans que je ne lui aie donné l'autorisation et empreinte une attitude de force qui me déplait fortement. Les images reviennent et cette fois-ci, c'est sa peau que je vois cloquer et se décoller accompagnée de la douce mélodie de ces hurlements de douleur. Fais gaffe à ce que tu fais ou dis mon garçon! Tu n'as encore rien vu de moi!
Pensant le voir partir, me laissant à la merci des regards curieux et chuchotements de ces gens, je suis surpris de le voir rester. Et me demander : « Qu'est-ce que tu fais ici, Black ? Pourquoi t'es à Newton ? » J'arque un sourcil avant de laisser mon regard dériver sans pudeur sur l'ensemble de son corps. Quelque chose se rallume en moi et ce n'est pas la haine. Un mélange exquis d'amusement et de désir. Bien joué, mon garçon, tu viens de prolonger ton espérance de vie! Mes lèvres s'étirent légèrement en un demi sourire tandis que mon regard remonte vers le siens. « J'ignorais que tu étais un fervent admirateur des scandales mon chaton !» Lâchais-je sur un ton ironique avant de me pencher à son oreille pour murmurer d'une voix remplie de provocation. « tu serais déçu si je t'avouais que c'était pas pour te sauter?» Ok la tu joues avec le feu Black! Parce que tu ne sais même pas à quel danger tu t'exposes. J'ignore encore ce qu'il est, mais le charme n'ayant pas opéré sur lui peut être que la provocation pourrait m'aider à découvrir pourquoi il à réussi à former un bouclier concernant mon pouvoir. Peut-être que je m'expose à un grand danger, mais je sens soudainement les palpitations de l'excitation d'un grand défi m'envahir, une sensation... Grisante... Une sensation avant tout. Cela fait bien trop longtemps qu'elles se cachent ces salopes ! Je m'accoude au bar après avoir laissé s'échapper un léger reniflement moqueur en le regardant du coin de l'oeil pour jauger sa réaction « même si pour être honnête, je ne suis pas certain d'être en mesure de refuser tes nouveaux penchants sado-maso...» Soufflais je en désignant d'un geste vague ma joue « parce qu'on dirait que t'es un peu comme le bon vin... Tu te bonifies avec l'age...» et le regard que je laisse glisser sur son corps pour argumenter mes propos n'a rien de saint et prude. Cependant je lâche rapidement mon attitude d'allumeuse pour interpeller le barman en agitant la main en l'air. Ce type m'évitera surement de me manger le poing d'Auggie. D'ailleurs tous ces regards sur nous, tus ces témoins sont une très bonne chose au final.. pour lui, comme pour moi.. Un lieu avec autant de témoins ça évite les dérapages n'est-ce pas ? Et si je ne me sers pas de mon charme hypnotique sur lui, ce n'est pas seulement parce que j'ai la frousse que cela ne fonctionne pas, mais aussi parce que je sais par expérience que cette voie n'a rien donné par le passé. J'ignore encore qui il est et je vais devoir employer une toute autre méthode pour le découvrir. Ma main glisse dans ma chevelure aux reflets dorés, tandis que je soupire lascivement. «tu vas bien boire un verre avec moi pour dissiper tous ces regards curieux? Ce serait tellement dommage de monter sur la première place du podium des potins de cette ville.. n'est-ce pas?» Je lui adresse un regard entendu avant de finir mon irish coffee, me disant que finalement le hasard à du bon et cette gifle aussi. Nous voilà coincés à devoir simuler un simple petit accrochage, et une réconciliation autour d'un verre. Oh quelle surprenante soirée sonnant comme un mélange subtilement bien dosé à mi-chemin entre la peur, l'intrigue et l'amusement. Merci Auggie, je me sens vivant !
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Sujet: Re: « i used to be my own protection » (klaus b.) Sam 15 Fév - 23:04
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Le croiser à Newton était la chose la plus surprenante. Que foutait Klaus ici ? Et pourquoi ne semblait-il pas surpris de me voir ? Était-il revenu pour une affaire en ville ou, au contraire, son objectif était-il autre ? J'avais énormément de questionnement que je lui posais après l'avoir gifler. Je ne pus m'empêcher également de lâcher quelques commentaires décrivant parfaitement mes derniers souvenirs de cet homme... Un alcoolique avec toujours un verre de whisky à la main. Autant dire que j'avais une très faible estime de ce type. « J'ignorais que tu étais un fervent admirateur des scandales mon chaton ! » Et le ton qu'il employait avec moi en plus de ce jeu futile avec ces sourcils ne l'aidait pas. Je le détestais d'autant plus. Ces mots, son comportement, tout me révulsait maintenant que je l'avais en face de moi après toutes ces années. J'avais tant attendu, avec ces regrets de n'avoir jamais pu répliquer et me montrer plus fort que lui, qu'aujourd'hui j'avais la ferme intention de résoudre ce problème. « Tu serais déçu si je t'avouais que c'était pas pour te sauter ? » Je lui lançais un regard noir, rempli de colère. Il m'énervait plus que jamais comme s'il n'avait pas changé depuis toutes ces années. J'en étais décomposé ! J'avais changé. J'avais appris à ma défendre et à ne plus me laisser marcher sur les pieds par ce genre de personnalités dominantes. Mes yeux rouges démontraient l'état dans lequel j'étais. Je tentais alors de me calmer. Je regardais le vendeuse, lui souriant, et commandais un café par la même occasion. J'aurais au moins un peu de confort dans cette situation plus que déplaisante.
« Même si pour être honnête, je ne suis pas certain d'être en mesure de refuser tes nouveaux penchants sado-maso... Parce qu'on dirait que t'es un peu comme le bon vin... Tu te bonifies avec l'age... » Je posais mon regard dans le sien et soupirais. Il était minable. Et pourtant, un léger sourire en coin se dessina sur mon visage quand j'aperçus la marque rouge sur sa joue qu'il me montrait. Dieu que cette sensation était divine ! Cependant, les yeux observateurs de Klaus qui me reluquaient me le retirait brutalement. Je n'étais pas sa chose. Je ne l'étais plus maintenant. Son regard, avide de nos ébats passés, me donnait la nausée. Je n'étais plus cet homme. J'avais appris de mes erreurs et j'avais évolués. Le trentenaire ne me reconnaîtrait probablement pas et j'espérais que cette gifle lui remettrait les idées en place. Chose qui me semblait bien mal parti pour réussir. « Tu vas bien boire un verre avec moi pour dissiper tous ces regards curieux ? Ce serait tellement dommage de monter sur la première place du podium des potins de cette ville...n'est-ce pas ? » Je détournais mon visage vers les autres clients et terminais par hausser les épaules en direction de Klaus. Je n'en avais rien à foutre des autres. Il méritait mon geste, témoins ou non. Je l'avais tellement désiré que ma main s'était abattue sur sa joue à peine quelques secondes après mon entrée dans le café. Même Dante n'était pas au courant de cette histoire. J'avais préférais l'oublier, pensant que jamais je ne reverrais ce visage.
Le barman, appelé par mon voisin, m'amena alors ma boisson chaude. « J'ai déjà passé commande si tu ne l'as pas remarqué ! » Je levais les yeux au ciel avant d'attraper ma tasse et de payer mon café. « Enfin, ça ne m'étonne pas... Toujours égale à toi-même depuis tout ce temps... Je dois dire que ça ne me surprends même pas ! » Je sucrais ma boisson et tournais de manière assez forte la cuillère, faisant résonner le fer contre le verre bruyamment. J'avais toujours cette colère que je gardais en moi. Je n'osais même pas poser mes yeux sur Klaus par peur de me lâcher et de lui exploser son si adorable visage contre le rebord de bar. Je me concentrais donc sur le mélange de ce liquide noirâtre et du sucre. Je ne disais plus rien. Le silence m'apportait le calme que je croyais venir du fond de mon âme. Pourtant, alors que ma colère diminuait, celle du barman semblait s'accentuer. Il faisait les cents pas derrière son bar, s'arrêtant à certains moments face à Klaus avant de repartir. Je levais mon visage dans sa direction quand soudain ce dernier passa par dessus le bar pour donner un poing au jeune Black qui s’écroula contre le parquet luisant du café. « Woh ! » J'étais stupéfait. Ce coup représentait en tout point l'immense colère que j'avais ressenti jusque là et qui s'était dissipé par je ne sais quel moyen. La pathokinésie était la réponse. Pourtant, j'ignorais encore que mes dons évoluaient, changeaient. Comme mes visions, je ne contrôlais rien. Ma colère s'était glissée de mon esprit à celui du barman pour venir frapper cet homme qui me répugnait. Et même si j'agissais en toute surprise de cet acte de colère, je me doutais dans le fond que tout n'était pas naturel. Bien que Klaus méritait d'être à terre comme un vulgaire déchet, je savais que j'y étais certainement pour quelque chose. Je lui ricanais au visage, ne prenant pas le temps de lui accorder de l'importance. « A ton tour d'être humilier, Klaus. Et vois ce que ça fait. »
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Sujet: Re: « i used to be my own protection » (klaus b.) Lun 17 Fév - 20:47
Si tout désir semblait désormais absent de son regard, la neutralité de l'indifférence était elle aussi absente. La haine et le mépris animant ces prunelles recouvrait mes entrailles d'une douce chaleur, cette sensation divine d'attiser quelque chose dans l'esprit d'autrui était le seul réconfort qu'il me restait. M'acharner qur cette quête de sensations était éreintant et lorsque je trouvais enfin quelque chose produisant autre chose qu'une terrible lassitude d'un ennui mortel, je ne pouvais que me délecter de l'instant. Grand nombre de personnes ayant croisé mon chemin en me laissant indifférent, tandis que les autres deseperaient de ramener la paix en moi ou mettre fin à mes jours étaient toujours chose vaine. Seuls ces instants de distraction comptaient pour moi, parce que tous ces ignorants ne cherchaient pas à creuser derrière tout cela et plus leur haine m'amusait, moins je sombrais dans le néant de l'indifférence... Un sentiment était un sentiment... peu importe lequel je recevais, peut importe lequel m'animait, il me faisait sentir vivant. « J'ai déjà passé commande si tu ne l'as pas remarqué ! Enfin, ça ne m'étonne pas... Toujours égale à toi-même depuis tout ce temps... Je dois dire que ça ne me surprends même pas ! » Ses paroles glissaient sur moi comme les douces vertus de l'eau brûlante d'une douche après une bonne séance de sport. Mes muscles se détendaient et mon visage laissait même apparaitre une esquisse de sourire. Continues chaton je t'en pries... Murmurait mon cerveau avide de choc électriques. Je finissais par lever les yeux vers le barman pensant voir ma boisson arriver mais ce qui se déroula dépassa toutes mes prévisions. Après avoir bondit sur moi le regard animé par les flammes de la rage, il envoya son poing valser sur mon visage stupéfait. Sous le coup de la surprise et du choc je me retrouvais au sol m'arrachant un gémissement de douleur lorsque mon dos heurta le parquet. « Woh ! » Ouais comme tu dis mon poulet, cella- là je ne l'ai pas vue venir! Je jetais un regard choqué à Auggie posant ma main sur ma lèvre engourdie par l'impact. Mon cerveau avait été brouillé par le choc et je reposais mon regard sur ce type -à qui je n'avais rien fait de mal- qui reprenait ces activités. Pas le temps de me poser des questions sur cette étrange coincidence entre la haine d'Auggie à mon égard et ce que venait de me faire subir cet inconnue que le jeune homme repris la parole. « A ton tour d'être humilier, Klaus. Et vois ce que ça fait. » Le gout métallique qui emplissait ma bouche à demie ouverte n'était autre que le sans de ma lèvre ayant éclaté sous les phalanges du barman.
D'un revers de la main j'essuyais le rouge carmin colorant mes lèvres et mon menton avant de me relever péniblement. Mon regard dériva un instant dans la pièce et je m'apercevais que nous étions au centre de l'attention. Ce n'était pas tellement d'avoir été mis à terre qui m'ennuyait, mais le fait d'avoir attiré l'attention sur moi qui pouvait nuire à mes futurs plans. « quel amertume Auggie tu devrais te détendre plus souvent...» soupirais je avant de poser mon regard sur ce petit bâtard qui avait été une entrave à mes plans de discretion. Auggie ne comptait plus désormais, seul cet enfoiré qui allait me le payer cher, très cher. Je me penchais sur le bar lui intimant l'ordre de s'approcher « dis donc mon amour t'as oublié ma bière... vas donc me servir un café serré s'il te plait...» Voix douce, pupilles dillatées je fixais son regard encré dans le miens « et avec le sourire babe» Soufflais je sur son visage si proche du miens. Je jetais un regard amusé à Auggie alors que le barman sous l'emprise de mon hypnose se dirigeait vers la mâchine à café. Lorsque je repris la parole d'une voix neutre mon regard était fixé sur la machine à expresso « tu sais Auggie... tout se paie un jour... et la roue tourne...» un bruit violent de vapeur arracha un hurlement de douleur au barman qui recevait tout en plein visage «parfois bien vite...» terminais je ne quittant pas du regard la machine. Un craquement, probablement les vis qui sautaient sous la pression liéberant une vague de flammes de la machine giflant de pleine face le visage de celui qui avait osé me faire affront. Mon regard extatique était braqué sur l'homme sui hurlait en reculant et se cachant le visage. Mais je 'avais qu'une hâte, voir sa peau cloquer sous a brûlure, admirer le sublime travail de mon dernier pouvoir acquis au Cameroun. Et c'est le sourire satisfait scotché aux lèvres avec un calme imparable que je croisais les bras admirant l'agitation dans le bar. Les serveuses tentant de dégager le barman, certains prendre leurs téléphones pour appeller les pompiers tandis que d'autres remplissaient des sceaux glace pour éteindre les flammes. «j'avais oublié combien cette ville regorgeait d'animations...» lançais je à l'attention d'Auggie.
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Sujet: Re: « i used to be my own protection » (klaus b.) Sam 22 Fév - 15:44
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Je n'avais aucune pitié pour Klaus. Je le regardais à terre d'un œil indifférent, profitant de ce retournement pour lui signaler l'humiliation de la situation. Je ne me sentais pas coupable, même si je doutais de mon rôle dans toute cette violence. Cependant, je n'avais pas ce pouvoir. Je ne pouvais pas influencer les émotions. J'en étais incapable. Alors soit je développais un nouveau don, soit le barman était un chaud lapin du coup de poing. Bien que le fait que Klaus soit mis à terre par un inconnu m'enchanter plus que tout, je devais avouer que c'était bien la solution la plus improbable. Pourtant, l'apparition d'un nouveau pouvoir me semblait également insensé. Comment pouvais-je déjà avoir l'opportunité d'avoir deux capacités extraordinaires alors que je ne maîtrisais pas totalement mes prémonitions. Ces dix années de silence auraient-elles eu cet effet ? Aeris avait-elle aussi développé ses pouvoirs sans m'en parler ? « quel amertume Auggie tu devrais te détendre plus souvent... » J'aurais pu répliquer, lui dire que sa chute m'avait plus que détendu mais je me retenais, préférant boire mon café, et ignorais ce personnage imbu de lui-même. « dis donc mon amour t'as oublié ma bière... vas donc me servir un café serré s'il te plait... et avec le sourire babe » Je levais les yeux au ciel. Il m'exaspérait et son regard amusé me rendait méfiant. Je sentais qu'il mijotait quelque chose. Je ne savais pas les circonstances, ni ce qu'il avait l'intention de faire mais je sentais que sa vengeance se mettait en plus progressivement.
Je posais mon regard sur le barman qui s'exécutait sans émettre le moindre son. C'était comme s'il ne se contrôlait plus, comme si sa conduite était dictée par une tiers personne, par Klaus. J'en étais déconcerté. « tu sais Auggie... tout se paie un jour... et la roue tourne... parfois bien vite... » Le cri du barman m'arracha les tympans. Je ne savais plus où poser mon regard. Sur Klaus qui se délectait du spectacle ou sur le barman qui s'était brûlé le visage. « j'avais oublié combien cette ville regorgeait d'animations... » Je me redressais, m'approchant du lieu du crime. Je gardais toujours un œil sur le jeune Black quand je me penchais sur le barman. Son visage cloquait. Le pression de la machine à expresso lui avait littéralement brûlé chaque parcelle de peau. C'était horrible, dégoutant. L'odeur qui s'en dégageait était même nauséabonde. Et pourtant, dans tout ce vacarme et dans toute cette stupeur, une seule personne semblait ravie... Klaus. « Je suis vraiment désolé... » Lançais-je au barman qui m'agrippa alors le bras. Il ne comprenait pas. Pour lui, ce n'était qu'un accident de travail. La machine s'était emballé et elle avait lâché. Je m'écartais quand une serveuse prit ma place et retournais vers le trentenaire.
« T'es sorcier, n'est-ce pas ? Et tu fais parti des ténèbres ? » Le questionnais-je de but en blanc. Son comportement était maintenant clair. Seul un ténèbre aurait pu s'en prendre aussi facilement à un humain. Seul un ténèbre s'amuserait de cette situation. Et seul un ténèbre ne le cacherait pas. Je terminais alors mon café, fixant mon voisin d'un regard noir. « T'es le mal en personne, Klaus... Comment t'as pu faire ça ? » Sans attendre une seconde de plus, j'attrapais sa main. Je sursautais. 'Flash. Klaus torture cet homme, le tuant à petit feu. Flash. Il s'amuse du malheur des autres et continue de s'en prendre au premier venu. Flash. Il a les mains en sang et un sourire en coin sur le visage. Flash. Il tue, torture des hommes, des femmes et des sorciers de lumières. Flash.' Je revenais à moi et m'étouffais. Jamais, je n'avais eu d'aussi horribles prémonitions. J'en étais complètement chamboulé qu je faillis en tomber à la renverse. « Tu es le Diable en personne... » Articulais-je difficilement en me remettant de cette vision d'horreur. J'avais vu le mal et Klaus l'incarnait parfaitement. « Ne t'approches plus de moi. » Je dressais ma main devant lui pour le tenir loin de moi et reprenais mes affaires de l'autre. Je m'écartais de lui, me demandant comment j'avais pu succomber à ses charmes quelques années plus tôt et comment j'avais pu apprécier nos nuits de débauches à la Nouvelle-Orléans. Je regrettais mon passé. Je regrettais de l'avoir rencontré et de l'avoir invité à partager mon lit pour quelques nuits. Il était le mal et je l'avais invité chez moi sans me rendre compte du danger que j'avais encouru à ses côtés.
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Sujet: Re: « i used to be my own protection » (klaus b.) Lun 24 Fév - 20:33
Le sourire satisfait sur mes lèvres n'est à présent plus provoqué par le visage cloquant du barman, mais par Auggie qui se jette sur lui comme pour lui venir en aide, comme pour le soutenir, comme pour s'excuser. Voila ce qu'il se passait lorsque l'on me provoquait et je n'avais aucun remords. Cependant une chose m'intriguait, pourquoi se sentait il aussi coupable? Avait-il bien plus à voir avec l'attitude de ce type que j'aurais pu l'imaginer. « T'es sorcier, n'est-ce pas ? Et tu fais parti des ténèbres ? T'es le mal en personne, Klaus... Comment t'as pu faire ça ? » Je soupirais lui lançant un regard las avant d'hausser les épaules. J'avais bien envie de lui dire et alors? Qu'est ce que ça peut bien te foutre? Mais je me contentais de lancer « pourquoi ça te fait fantasmer coquin?» mon ton sarcastique accompagna mon sourire teinté d'amertume. Finalement, les bons sorciers étaient encore plus niais que les humains et c'était pathétique à voir. Remplis de bons sentiments ils semblaient être dévastés par la peine des que l'on touchait à des gens qui parfois leurs étaient inconnus. Et je n'eus pas le temps de me lasser de son comportement qu'il s'empara de ma main. Wow man qu'est c'que tu branles je ne suis pas du genre touchy feely! Mais... Le voir blanchir à vu d'oeil m'interpella. Je le dévisageais donc dans le silence attendant qu'il ait fini son cinéma. « Tu es le Diable en personne... » Youhou Wake Up le diable n'existe pas et j'ai pas de cornes! Je le regarde blasé, again, faudra p'tet qu'il fasse attention que je ne le sois pas de trop sinon il risque de plus pouvoir parler longtemps. M'enfin, je continue de le fixer me demandant pourquoi il s'écarte « Ne t'approches plus de moi. » Il est tout de suite vachement moins impressionnant maintenant et je commence à me demander pourquoi j'ai pu croire qu'il soit un sorcier tout-puissant. Je le regarde de haut en bas hésitant à me casser, non pas parce qu'il me repousse, mais parce qu'il m'ennuie. Seulement j'ai pas tout résolu donc je n'en a pas fini avec lui. j'avance d'un pas... et il recule.. Hum comme si cela allait servir à quelque chose. Je laisse échapper un reniflement moqueur « comme si j'avais l'habitude d'écouter ce qu'on me dit...» provocation quand tu nous tiens... M'enfin vas p'tet falloir se calmer Black sinon il va vraiment se casser. « Est ce que tu pourrais te calmer deux minutes, je n'aime pas trop avoir la migraine!» Je croise mes bras sur mon torse et laisse échapper un soupir. « Tu viens d'utiliser ton pouvoir sur moi n'est-ce pas ? Tu as donc des pouvoirs ? Qu'est-ce que tu es hein?» et une question en entrainant une autre illumina mon cerveau. « oh...» j'écarquillais les yeux et pointant mon pouce vers le barman «c'est toi qui a...oh...» je fronçais les sourcils et agitais mon index de manière désapprobatrice. «vilain vilain vilain.. c'était pas très gentil de faire ça.. regardes le pauvre.. Tu crois pouvoir vivre avec ça sur la conscience ?» Je lui tend mon verre en lui adressant un sourire moqueur. «t'es p'tet pas tellement mieux que moi finalement!» Je prends une gorgée de mon verre laissant le liquide ocre réchauffer ma gorge. «hmm.. en parlant de conscience et tous ces petits trucs... Tu penses que tu pourrais...» je me designe d'un geste vague de la main «enfin tu vois histoire que je vois ce que ça fait de ressentir quelque chose...» ma langue claque sur mon palais et je lui adresse un clin d'oeil «come on, ce sera ta BA de la journée. Et puis avec un peu de chance ça me plaira et tu pourras dire moi Auggie a rendu la vie et un coeur au vilain Klaus!» Je laisse mes mains claquer l'une contre l'autre attendant sa réponse.
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Sujet: Re: « i used to be my own protection » (klaus b.)